Interview de Carinne Teyssandier : "J'ai tout de suite dit… banco!"

C’est au côté de Nicolas Stoufflet que l’animatrice a l’honneur de présenter cette nouvelle version TV du jeu culte de France Inter.

France Dimanche : Quel effet cela fait-il d’avoir hérité d’un si grand jeu radiophonique fraîchement adapté pour la télévision ?

Carinne Teyssandier : Quel honneur, en effet, d’animer ce jeu patrimonial si emblématique qui n’a pas moins de 65 ans d’existence ! J’en suis ravie, c’est une très belle aventure que je suis en train de vivre. J’ai une chance immense d’avoir comme compagnon de route Nicolas [Stoufflet, ndlr] qui l’anime déjà depuis quinze ans sur France Inter. C’est même assez rassurant. Je pense que nous sommes complémentaires, et que nous formons un bon duo d’animateurs.

Justement, pourquoi a-t-on fait appel à vous alors que le jeu est présenté habituellement par un seul animateur à la radio ?

Je ne sais pas, je ne suis pas dans la tête de ceux qui décident. J’ai certes déjà une solide expérience dans les jeux télévisés le week-end. Pendant plus de cinq ans, j’ai animé 8 chances de tout gagner ! pour France 3. Je pense donc que ça doit peut-être en être la raison. Et ça me réjouit d’autant plus qu’animer un jeu télévisé me manquait énormément ! C’est un exercice extrêmement épanouissant. J’adore ce contact avec les candidats.

Que représente pour vous cette émission ?

C’est une marque qui a touché de nombreuses générations. Elle nous plonge tous dans des souvenirs d’enfance. Pour ma part, je me vois encore dans la cuisine de mes parents ou grands-parents avec, en fond sonore, la radio branchée sur France Inter. Et ce fameux métallophone est resté très marqué dans ma tête, tout comme dans celle de nombreux Français ! C’est d’ailleurs pour toutes ces raisons que, quand on m’a proposé d’en faire partie, j’ai tout de suite dit… « banco » !

Seriez-vous nostalgique ?

Pas vraiment, je ne suis pas partisane du « c’était mieux avant ». Car, avant, c’était certes bien, mais même si ce que l’on crée aujourd’hui est toujours empreint de ce qui a été, il est important pour moi d’aller vers de nouvelles énergies, des horizons inédits…

Vous êtes également présente tous les jours sur Radio Scoop. Dans quel support médiatique vous épanouissez-vous le plus ?

Je prends autant de plaisir à la télévision qu’à la radio. Le seul avantage, quand je fais de la radio, c’est que je passe beaucoup moins de temps à me maquiller et me coiffer avant mon émission ! [Rires.]

“Je ne suis pas partisane du c’était mieux avant !”

Vous êtes en outre chroniqueuse à Télématin…

Oui, depuis 2007 ! J’y apparais tous les quinze jours, le samedi et le dimanche, pour une chronique culinaire. À noter que j’anime aussi une émission hebdomadaire sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes dans laquelle je sillonne toutes les routes de la région à la rencontre de chefs de cuisine, de producteurs, pour une émission qui s’appelle Nos terres gourmandes (disponible en replay sur France.tv).

Propos recueillis par Philippe CALLEWAERT

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