Hélène de Fougerolles et Bruno Salomone : leurs touchantes confidences sur leur relation

Lundi 10 mai, à 21 h 05 sur TF1, Laura, l’ado trisomique qui décrochait son bac il y a quatre ans dans Mention particulière, fait son grand retour. Cette fois, la jeune femme, incarnée par Marie Dal Zotto, a des envies de liberté. Ses parents, joués par Hélène de Fougerolles et Bruno Salomone, nous en disent plus.

Télé Star : Étiez-vous restés en contact depuis le premier volet de Mention particulière ?

HÉLÈNE DE FOUGEROLLES : Marie (Dal Zotto, ndlr) avait créé un groupe WhatsApp après le premier opus et on s’est tous écrits pendant trois ans. Le jour des retrouvailles, pour être tout à fait honnêtes, on n’a pas vraiment respecté les gestes barrière ! Marie s’est jeté à nos cous, c’est pour ça qu’on l’aime !

BRUNO SALOMONE : On ne peut pas ne pas rester en lien avec Marie ! Elle nous appelle "Maman" et "Papa" dans la vraie vie, ce qui est toujours délicat par rapport à ses parents. C’est l’actrice la plus optimiste avec qui j’ai travaillé. Elle nous rappelle sans arrêt le plaisir que l’on doit avoir d’être là. Le réalisateur avait pris le parti de la traiter comme les autres comédiens, sans l’infantiliser, et je trouve qu’elle a gravi pas mal de marches dans cet épisode.

Votre famille s’est recréée dès que vous vous êtes revus…

H. DE F. : Carrément ! Avec Bruno, on est deux gamins. On envoie des vannes sans arrêt, parfois assez triviales, c’est vrai. Marie a un peu honte sur le coup, mais ça la fait marrer ! Bruno est quelqu’un de profondément gentil, qui n’a pas d’ego. D’ailleurs je me demande comment on peut être acteur en en ayant aussi peu !

B. S. : Oh, c’est gentil ça ! La vérité, c’est que j’ai tellement conscience de tout ce que je ne sais pas que je ne vois pas comment faire autrement ! Quant à la gentillesse, si on me marche sur les pieds, je ne vais pas dire merci, évidemment ! En revanche, j’essaie d’être bienveillant. De l’ego, j’en ai puisque je fais ce métier, mais ça me met toujours mal à l’aise d’être mieux traité que quelqu’un d’autre sur un plateau.

Ce deuxième volet pointe la difficulté des parents à lâcher leur enfant, surtout s’il est différent. Comment l’avez-vous vécu ?

H. DE F. :C’est intéressant car c’est le personnage de Bruno qui endosse le côté maternel dans le couple. C’est lui qui ne veut pas que sa petite quitte le nid. Le mien est surtout dans l’idée d’intégrer la différence de son enfant, sans en faire des caisses.

Hélène, depuis la parution de votre livre T’inquiète pas, maman, ça va aller, consacré à votre fille autiste, on ne peut s’empêcher de faire le parallèle…

H. DE F. : Je comprends. Comme le personnage de Bruno, j’ai eu tendance à être dans l’ultra-protection avec ma fille. Peut-être trop… Mais ce qu’il y a de bien dans ma situation, c’est que son père et sa belle-mère, eux, lui demandent de recommencer jusqu’à ce qu’elle y arrive. Ils lui ont même fait faire du ski ou du saut en deltaplane.

Bruno, connaissiez-vous l’histoire d’Hélène ?

B. S. : Bien sûr. Hélène est toujours très pudique avec ses émotions. Elle plaisante sans arrêt, elle a besoin d’être dans la légèreté. En revanche, elle parle aux mouches. Quand l’une d’elles est venue perturber une prise, elle est allée lui demander de partir. Véridique !

Avez-vous d’autres projets de tournage ?

H. DE F. : Je vais faire une minisérie pour France 2, Et la montagne fleurira, et j’attends de tenir un récurrent pour TF1. Avec Balthazar, j’ai adoré construire un personnage sur le long terme.

B. S. : Je pars tourner un unitaire pour France Télévisions, Boomerang, au côté de Corinne Masiero, dans lequel je vais jouer un vrai salaud. Enfin !

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