"Des propos extrêmement graves !", Dylan Thiry dans "Telematin" après les vidéos et audios dévoilés par Booba : sous le choc, l’animateur lui demande des excuses

Ce mardi 2 mai, Jean-Baptiste Marteau et les équipes de Télématin ont évoqué l’affaire Dylan Thiry sur le plateau de la matinale de France 2. Une affaire qui n’a pas manqué d’étonner le journaliste, qui a demandé à l’ex-candidat de télé-réalité de présenter des excuses pour ses propos au sujet du trafic d’enfants évoqué par le Luxembourgeois.

Fin avril, Booba a prévenu. Le rappeur a annoncé la « fin officielle d’un influvoleur » lorsque certaines vidéos en sa possession allaient voir le jour sur la Toile. Cela n’a pas loupé, ou presque. En effet, le père de Luna et Omar a publié de nombreux enregistrements dans lesquels il serait possible de reconnaître la voix de Dylan Thiry évoquer le trafic d’enfants… Un trafic qu’il a d’ailleurs évoqué dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux il y a quelques jours.

Dans celle-ci, l’ex-candidat de « Koh-Lanta » reconnaît avoir été approché afin de jouer les intermédiaires dans les procédures d’adoption à l’étranger : « Durant mon dernier voyage humanitaire à Madagascar, je suis resté 90 jours […] Bref, quand j’étais à Madagascar, il y avait des Français qui s’occupaient d’adoptions, donc je fais la procédure et il y en a un qui me dit : ‘Dylan, si tu connais des familles qui ont de l’argent et qui sont prêts à adopter, toi tu peux t’en mettre plein les poches car si tu nous ramènes quelqu’un qui veut adopter un enfant, tu peux prendre ton billet, tu peux prendre 50.000 ou 100.000€, ça dépend… »

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Dylan Thiry, au cœur de la polémique

Une annonce qui n’a pas manqué de choquer sur la Toile et l’affaire semble prendre un tout autre tournant depuis peu. En effet, les médias commencent peu à peu à évoquer le sujet. La preuve, ce mardi 2 mai, sur le plateau de « Télématin ». Un chroniqueur de la matinale est revenu sur cette histoire et n’a pas manqué de choquer l’animateur Jean-Baptiste Marteau. Le premier a d’abord rappelé que Dylan Thiry est un ex-candidat de télé-réalité qui « tente de se démarquer, en donnant à ses réseaux sociaux un caractère humanitaire ». « Il a créé une association, s’est rendu dans différents pays en voie de développement et partagé ses expériences sur les réseaux sociaux », poursuit le journaliste.

Une précision qui interpelle déjà Jean-Baptiste Marteau : « Jusque-là, c’est bien ce que l’on voit. Où est le problème ? ». « En apparence c’est bien… mais on ne sait pas trop si c’est l’honnêteté ou la vénalité qui se cache derrière », rétorque alors son chroniqueur avant d’évoquer une autre affaire : « Et ici, le doute est plus que permis. Par exemple, pour son association, Dylan Thiry a ouvert des cagnottes, des appels au don, il a récolté des centaines de milliers d’euros, qu’en a-t-il faits ? On ne sait pas, le collectif AVI qui lutte contre les malversations des influenceurs a dénoncé ces pratiques. Plusieurs plaintes ont été déposées tandis que l’association de Dylan a mystérieusement été dissoute ».

Jean-Baptiste Marteau, choqué par l’affaire Dylan Thiry

Après avoir énoncé les affaires dans lesquelles Dylan Thiry serait mêlé, le journaliste en vient enfin à la polémique dont tout le monde parle : « Il y a une nouvelle polémique déclenchée par le collectif et Booba. Une vidéo qui laisse penser que l’influenceur ferait du trafic d’enfants, attention à ces propos qui sont glaçants ».

Les équipes de « Télématin » diffusent alors les enregistrements dans lesquels nous pouvons entendre l’ex-candidat de télé-réalité évoquer le trafic d’enfants et son plan pour monter un business. « Ce sont des propos extrêmement graves… qu’est-ce qu’il a dit ? Est-ce qu’il s’est au moins excusé ? », a alors demandé Jean-Baptiste Marteau, choqué par ce qu’il venait d’écouter.

« Non, il a reconnu ses propos, mais non, il ne s’est pas excusé », a informé le chroniqueur de la matinale. L’animateur, toujours choqué par ce qu’il venait d’entendre, s’est alors contenté de rappeler que cette affaire « a priori particulièrement grave » se trouvait à présent entre les mains « de la justice ».

R.F

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