Décès de Barbara Shelley, icône des films d'épouvante de la Hammer

Egérie des films d’épouvante de la Hammer aux côtés de Christopher Lee et Peter Cushing, la comédienne britannique Barbara Shelley est décédée ce 4 janvier des suites du Covid-19. Elle avait 88 ans.

Celle qui fut surnommée « The First Leading Lady of British Horror » n’est plus. Barbara Shelley est décédée ce lundi 4 janvier des suites du Covid-19. Elle avait 88 ans.

farewell Barbara Shelley. Hammer’s most prolific actress…. #RIPBarbaraShelley pic.twitter.com/uFFZAyXPeE

Galerie: Ces acteurs ressemblent à leur personnage (StarsInsider)

Débutant sa carrière comme mannequin, Barbara Shelley commence à tourner en Italie au milieu des années 1950, dans des productions telles que le péplum Les week-end de Néron, en 1956. Cantonnée dans des rôles mineurs, elle rentre en Grande-Bretagne, dans l’espoir de propulser un peu plus sa carrière. Remarquée dans La Petite hutte aux côtés de Stewart Granger, Ava Gardner et David Niven en 1957, elle gagne en (petite) notoriété dans le film d’épouvante Cat Girl, mis en scène par Alfred Shaughnessy, où elle incarne une femme frappée d’une malédiction familiale.

Mais c’est bien entendu sous les auspices des films d’épouvante de l’écurie de la Hammer que Barbara Shelley est largement passée à la postérité. La Gorgone; Dracula, prince des ténèbres; Raspoutine, le moine fou; Les Monstres de l’espace; Le Secret de l’île sanglante… La comédienne est une des têtes d’affiche du studio, aux côtés de ses partenaires Christopher Lee et Peter Cushing. Ses apparitions glamours et sensuelles dans les films gothiques lui valent rapidement le surnom de « reine de la Hammer ».

« La Hammer était comme une famille, une famille très talentueuse… Avec une atmosphère merveilleuse sur les tournages et un merveilleux sens de l’humour » dira-t-elle des années plus tard, en souvenir de ces belles années. Et d’ajouter : « Quand j’ai commencé à faire des films pour la Hammer, tous les acteurs soi-disant classiques méprisaient les films d’horreur. Personne ne se souvient des autres films que j’ai faits. Mais les films d’horreur, je leur suis vraiment reconnaissante, parce qu’ils m’ont acquis de nombreux fans ». En 2009, elle s’émerveillait encore de recevoir du courrier de ces derniers : « le fait que je recoive encore du courrier de mes fans de films d’horreur me touche vraiment » disait-elle.

En marge de ses productions de la Hammer, on a pu voir la comédienne dans la série Chapeau melon et botte de cuir, le classique Village des damnés de Wolf Rilla, la série Le Saint, avec Roger Moore, Doctor Who (en 1984), EastEnders (1988), la série Des agents très spéciaux, pour ne citer qu’une poignée d’exemples dans une filmographie riche de plus d’une centaine de rôles. Les amoureux transis de la Hammer et de ses égéries légendaires sont orphelins avec la disparition de l’une de ses plus belles ambassadrices.

Source: Lire L’Article Complet