David Proux : "Un come-back de trente ans, ça ne se vit pas tous les jours !"

Personnage historique d’Hélène et les garçons qu’il a quittée après une cinquantaine d’épisodes, Étienne, alias David Proux, revient dans la saison 26 des Mystères de l’amour, à suivre le dimanche à 19 h 50 sur TMC.

Télé star : Pourquoi ce retour à la télé après 29 ans d’absence ?

DAVID PROUX : J’avais besoin de découvrir le monde, ce que j’ai fait grâce au mannequinat. Mais, quasiment chaque année, Jean-Luc Azoulay(créateur d’AB Productions) me demandait si je voulais revenir. Crise sanitaire oblige, mes activités se sont raréfiées, j’ai attrapé deux fois la Covid, bref, ça a été compliqué. Quand Jean-Luc a renouvelé sa proposition, je n’ai pas dit non. J’ai eu besoin d’aller sentir l’ambiance sur le plateau. L’accueil a été super émouvant, Patrick Puydebat m’est tombé dans les bras. Un come-back de près de trente ans, ça ne se vit pas tous les jours !

Comment avez-vous senti que les années étaient passées ?

Où que je sois dans le monde, on me parle d’Hélène et les garçons. Au début, les commentaires étaient plutôt critiques, voire agressifs. Ils sont devenus beaucoup plus bienveillants. Cette série touche à l’enfance, elle a fait rêver pas mal de gens. Le temps a fait son œuvre et ça, c’est agréable.

Cathy Andrieu, avec qui votre personnage était en couple, est revenue aussi, votre histoire va recommencer ?

La série fonctionne parce que les couples se font et se défont. Si tout était installé dans Les Mystères de l’amour, ça se saurait…

Outre le mannequinat, avez-vous vécu d’autres expériences professionnelles ?

Je dessine depuis une vingtaine d’années et j’ai imaginé des albums de coloriage inspirés par l’actualité, pour créer un support d’échange entre les adultes et les enfants. J’ai également créé des jeux vidéo. Et, à titre personnel, je me suis pas mal intéressé à la mémoire cellulaire.

La comédie, est-ce comme la bicyclette : ça ne s’oublie pas ?

Mes partenaires sont des super comédiens qui ont trente années de travail derrière eux. Après tout ce temps hors des plateaux, je ressens forcément une appréhension : vais-je être aussi bon qu’eux ? L’ai-je été un jour ? J’ai beaucoup d’humilité par rapport à ça.

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