Dans « The Voice », bien mal assis, il profite, Vianney
- La dixième saison de The Voice est lancée samedi à 21h05 sur TF1.
- Vianney est le nouveau coach de l’émission.
- S’il a du mal a rester assis normalement, le chanteur prend son rôle au sérieux.
Recroquevillé sur son siège, les genoux ramenés à la poitrine, ou bien les deux fesses en équilibre sur l’accoudoir, Vianney défie l’ergonomie des fauteuils rouges de The Voice. Le nouveau coach du télécrochet de
TF1 –
de retour samedi pour une dixième saison – ne semble pas vraiment intimidé par l’exercice. Il donne l’impression d’être chez lui et son langage corporel le confirme.
On ignorait tout de ce petit côté rebelle. Jusqu’alors, la plus grande originalité qu’on lui connaissait était son goût pour les chaussettes dépareillées. L’anarchie de ses postures assises vise-t-elle à contrebalancer l’image proprette que l’on peut avoir du chanteur ? Lui, plaide sa difficulté à se « canaliser ». « C’est long, le tournage, il faut gérer son énergie alors que je bouge tout le temps », assurait-il lors de la conférence de presse, insistant sur sa difficulté à « rester quinze minutes au même endroit ».
« Il m’a fait penser à un chat », glissait Amel Bent, surprise de sa capacité « à escalader son siège ». Et d’ajouter : « Il a l’air d’avoir envie de tout péter. » Il a d’ailleurs fini par casser son fauteuil après un numéro d’équilibriste. Le tournage a été suspendu une heure, le temps de tout réparer. L’interprète de Ma Philosophie lui a donné – c’est véridique – une pelote de laine pour l’occuper.
« Je ne fais pas de charité en musique »
Vianney prend cependant son rôle de coach au sérieux. Il a ainsi mis plusieurs années à accepter la proposition de la production. « Je ne m’y voyais pas, je n’avais pas l’expérience nécessaire, confiait-il cet automne à 20 Minutes. J’ai attendu d’avoir travaillé avec Bruel, Kendji, Gims, les Frangines, Black M et de constater que coacher est quelque chose que j’adorais faire. »
Quand, avant le tournage, on lui demandait s’il comptait laisser sa chance à des voix plus « fragiles » auxquelles ses collègues ne seraient pas sensibles, il répondait sans ambages : « Je ne fais pas de charité en musique. Si ça ne me touche pas, ça ne me touche pas. Quand j’écris une chanson et que je ne suis pas satisfait, je suis vraiment sans pitié. La musique est à la fois trop secondaire et trop importante [sic] pour qu’on se raconte des cracks. Si ça ne me plaît pas, je le dirai et ça n’engagera que moi. » Dont acte. Dans un aperçu de l’émission présenté à la presse, il fait des retours parfois surprenants à certains talents. Le cas échéant, ils avaient intérêt à être bien assis.
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