Corinne Masiero : "Je n’étais pas juste à poil !"

Elle est aussi cash à la ville qu’à l’écran ! Après son intervention entièrement nue aux César, Corinne Masiero retrouve le costume de la capitaine Marleau dans un épisode avec Béatrice Dalle diffusé vendredi 9 avril à 21 h 05 sur France 2.

Télé Star : Comment décririez-vous votre rencontre avec Béatrice Dalle, à qui vous donnez la réplique dans cet épisode de Capitaine Marleau ?

Corinne Masiero : Sur le tournage, c’est quelqu’un qui m’appelait «copine» et que j’appelais « frangine ». Parce que c’est une grande gueule au bon sens du terme, qui sait dire ce qu’elle aime et ce qu’elle n’aime pas.

Il fut un temps où votre personnage avait un amoureux, un légiste incarné par Jean-Claude Drouot…

Marleau avait un plan cul, rien d’autre. Mon souhait, qui n’engage que moi, c’est de laisser penser qu’elle peut en avoir d’autres avec des hommes, des femmes, des transgenres… En tant que spectatrice, les histoires d’amour, ça m’emmerde plutôt. Je préfère les vivre.

Pour quelqu’un qui n’aime pas être sous le feu des médias, on peut dire que vous êtes servie depuis les César !

Je fais partie des InterLuttants 59-62 «section Bourrin» depuis très longtemps. L’idée, ce n’était pas qu’on parle de ma gueule mais de ce que je défends avec les camarades avec lesquels on est réunis au théâtre Sébastopol de Lille. Ce n’est pas vraiment se faire de la pub que de se retrouver avec des indigents du bulbe rachidien qui portent plainte contre moi (le procureur de Paris a classé sans suite le signalement de neuf députés Les Républicains qui l’accusaient d’exhibition sexuelle lors des César, ndlr). C’est de la propagande électorale ! Le seul avantage, c’est qu’ils font la promo de la cause que je défends.

On se souviendra de vos tampons aux oreilles et de votre nudité ! Ne craignez-vous pas que la forme de votre intervention l’a emporté sur le fond ?

Non. La preuve, c’est que les journalistes se déplacent jusqu’ici, à Lille. Je n’étais pas juste à poil, j’avais des slogans écrits sur moi. Que des tampons dérangent des gens, ça en dit long sur la société patriarcale dans laquelle on vit.

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