"Ce ne sont pas des perruques de farces et attrapes !" : la production de Patron Incognito répond aux critiques sur le relooking des directeurs d'entreprise

Le grimage des directeurs d’entreprise participants à l’émission de M6 Patron Incognito fait souvent l’objet de critiques. Le producteur Gary Aubert se défend.

Pour ne pas que les boss soient reconnus par leurs salariés, la production de l’émission Patron Incognito imagine un tas de subterfuges. Et il y a notamment la partie « relooking » ! Il s’agit de rendre méconnaissable le directeur d’entreprise afin qu’il ne soit pas reconnu par les employés. Cette métamorphose se fait sur 4 à 5 jours. On demande souvent aux patrons masculins de se laisser pousser les cheveux ou la barbe. Les DG femmes, quant à elles, passent souvent par la case teinture de cheveux ! Et à chaque fois c’est un véritable casse-tête pour la production. Il faut aussi penser à modifier la silhouette via des faux-ventre ou encore des prothèses. Ce lundi 31 mai, Laure Feuillette, patronne d’un réseau de boulangeries pâtisseries, s’est vue modifier sa corpulence grâce à des prothèses placées au niveau des fesses. Très souvent, ces transformations physiques sont l’objet de railleries sur les réseaux sociaux. Beaucoup ont du mal à comprendre comment les employés réussissent à se faire berner. Gary Aubert, le producteur du programme, a répondu à toutes ces critiques.

« La difficulté est de rendre à chaque fois la chose naturelle »

La question du relooking est centrale, nous explique le producteur : « On se demande constamment ce que nous allons faire pour que les gens y croient. Regardez les versions américaines, allemandes, vous verrez qu’on fait beaucoup d’efforts par rapport à eux !« , tient-il à souligner. « Ce ne sont pas des perruques de farces et attrapes. Ce sont de vraies perruques, avec de vrais cheveux qu’on a payées très chères« , ajoute-t-il. Les besoins du tournage font que tout n’est pas permis en matière de grimage : « Ce sont des tournages qui réquisitionnent les patrons pour des cessions de tournage de 8 heures. Alors on est très limités à chaque fois. On ne peut pas mettre de faux nez, on ne peut pas mettre de prothèse. La difficulté est de rendre à chaque fois la chose naturelle« , détaille Gary Aubert.

« On oublie de rappeler que ça marche ! »

Surtout, il tient à rappeler que le stratagème fonctionne quasi à chaque fois : « ce qu’on oublie de rappeler, c’est que ça a marché ! Les salariés ne mentent pas. Quand il arrive qu’ils reconnaissent le patron, on le dit, on l’explique. Après les relookings font que parfois, il peut y avoir une coloration qui a coulé sur l’oreille, y’a le faux ventre qui est un peu trop imposant sur 2 plans. Il faut apporter du changement à la silhouette. Plein d’hommes dans la vie on est un peu de bedaine ! C’était indispensable de le relooker, ça passe par des barbes teintes, des lunettes, des perruques, des teintures.« 

La production a à cœur de se renouveler : « Il faut apporter quelque chose de nouveau à chaque fois. Si on relookait de la même manière à chaque fois on nous reprocherait de faire tout le temps la même chose. C’est un énorme casse tête auquel on pense à chaque fois ! On sait qu’on va être à la fois attaqué par le public…« 

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