Black Panther : 9 secrets de tournage à connaître | Vogue Paris

Vogue lève le voile sur 9 secrets qui entourent le tournage du film.

Après avoir combattu aux côtés d’Iron Man dans Captain America: Civil War, T’Challa rentre dans son pays d’origine, le très secret Wakanda. Personne n’y a encore pénétré et ne sait quels trésors renferme ce pays d’Afrique. Alors que son père, le roi, est décédé, T’Challa doit prendre le relais à la tête du royaume. Chadwick Boseman incarne le prince, la panthère noire mais surtout l’homme qui doit décider comment écrire l’avenir de son pays. Aux côtés de l’acteur, Ryan Coogler a misé sur une distribution musclée : Danai Gurira, Lupita Nyong’o, Angela Bassett… Un casting féminin riche et rejoint par d’autres visages masculins bien connus comme Michael B. Jordan dans le rôle de l’antagoniste. Avant la diffusion de Black Panther ce soir sur TMC, le Wakanda dévoile déjà quelques uns de ses secrets.

Un projet prévu depuis longtemps

Avant que les studios Marvel de Disney ne s’emparent du héros à la combinaison féline, nombreux ont été ceux qui voulaient adapter Black Panther au cinéma. À commencer par l’acteur Wesley Snipes en 1992. Finalement arrêtée en 1996 pour des désaccords scénaristiques entre Columbia Pictures et Stan Lee, une nouvelle adaptation est prévue en 1997 puis de nouveau abandonnée en 2002. De 2005 à 2015, les négociations font rage au sein de Marvel Studios après que son président Kevin Feige a confirmé que Black Panther ferait bien parti du panthéon des héros de la licence. Il faudra attendre 2016 pour que Ryan Coogler (Creed : l’Héritage de Rocky Balboa) soit officiellement annoncé comme réalisateur du futur film alors que Chadwick Boseman avait déjà été casté en 2014 pour incarner T’Challa dans Captain America: Civil War.

Au-delà des clivages

Si Black Panther fait partie des films Marvel les plus acclamés, il n’a pas fallu attendre l’adaptation cinématographique pour que la panthère noire soit aussi populaire. Sa première apparition dans les Marvel Comics remonte à 1966. Imaginé par Stan Lee et Jack Kirby, le personnage avait massivement conquis le grand public, faisant fi des différences ethniques. Le film, quant à lui, déjoue savamment les clichés d’une Afrique pauvre et soumise à l’Occident et a été salué pour sa forte représentation de personnages noirs. Le pays de T’Challa dissimule ses ressources et trésors (notamment le Vibranium) loin de l’impérialisme occidental et perpétue ses traditions. Cette audace aura permis à Black Panther d’être le premier film de super-héros nommé aux Oscars avec sept nominations (dont meilleur film) et trois victoires. Pour le grand public, c’est une réussite commerciale également : le film récolte 1,3 milliards de dollars au box office, avec un budget initial de 200 millions et devient le neuvième long-métrage le plus rentable de tous les temps.

Black Panther

© Marvel Studios

Un pays fictif

Au grand dam des fans, le Wakanda n’existe malheureusement pas. Ce pays situé en Afrique et imaginé par Stan Lee est caché du reste du monde qui ne se doute pas que par delà les montagnes, il abrite de phénoménales ressources. Plutôt que de se déplacer, l’équipe de tournage menée par le réalisateur Ryan Coogler a préféré recréer intégralement le Wakanda… en CGI. Les plateaux d’intérieur comme d’extérieur étaient entourés de grands écrans bleus sur lesquels les équipes ILM ont pu ensuite incruster des images pour donner vie au Wakanda. Des designers d’effets spéciaux à la direction artistique, le challenge le plus grand fut de mêler technologie et design ethnique : comment créer un pays tout nouveau, respecter l’héritage de l’Afrique tout en introduisant l’aspect high-tech propre à Black Panther ? Alors que la plupart des scènes ont demandé aux acteurs d’imaginer leur environnement, le plateau du combat entre T’Challa et Killmonger dans la cascade était totalement réel. Il aura fallu plus de quatre mois aux équipes des décors pour créer cette falaise colossale inspirée de la cascade Oribi Gorge en Afrique du Sud.

Le costume de Black Panther

Si le Marvel Cinematic Universe est riche en personnages et costumes que l’on reconnaît d’un seul coup d’oeil, celui de Black Panther est l’un des plus perfectionnés. Après être apparue dans Captain America: Civil War, la Panthère Noire a connu un makeover pour Black Panther. La chef costumière Ruth E. Carter a jugé que la combinaison portée par Chadwick Boseman dans le dernier opus des aventures de Captain America était un peu trop simpliste comparé aux costumes des autres super héros. L’artiste s’est donc attelée à créer une combinaison plus nuancée et iconique. Inspirée par des imprimés géométriques glanés au Botswana, de super héros provenant de Marvel comme de DC, elle a créé un costume à la fois authentique, technologique et intemporel.

Black Panther

© Crédit – Marvel Studios

Une course poursuite spectaculaire

Lors d’une séquence du film, le héros – accompagné de Nakia (Lupita Nyong’o) et Okoye (Danai Gurira) – se retrouve envoyé en Corée du Sud afin d’intercepter le trafiquant d’armes Ulysses Klaue, interprété par Andy Serkis. Guidé par sa sœur Shuri (Letitia Wright) , T’Challa s’engage dans une course poursuite en voitures dans les rues de Busan. Pour plus de réalisme, la production s’est rendue en Corée du Sud en février 2017 pour tourner cette scène spectaculaire. Les fans de Black Panther se donnent rendez-vous sur la plage Gwangalli, le marché de poissons de Jagalchi et le pont de Gwangan pour partir sur les traces du super héros. Selon Jonathan Eusebio, coordinateur des cascades sur le film, “la scène implique environ 150 voitures et plus de 700 personnes, c'est une course-poursuite entre le super héros et le grand méchant. On y retrouve également des hélicoptères et des flingues (qui tirent à blanc).”

3000 prothèses en silicone

Considéré comme l’un des meilleurs méchants du Marvel Cinematic Universe, Erik Killmonger, interprété par Michael B. Jordan, a une particularité physique qui le rend encore plus effroyable. Pour chaque personne qu’il a éliminé, le personnage possède une cicatrice sur le corps qu’il a réalisé lui-même, comme un trophée. Joel Harlow, en charge du maquillage, a recouvert le corps de Michael B. Jordan de plus de 3000 prothèses en silicone, imitant les scarifications rituelles du personnage. Pour s’inspirer, le make-up artist a étudié les cicatrices de la tribu Mursi, originaire du sud de l’Ethiopie. Cette technique a impliqué plusieurs heures de maquillage au quotidien, en plus des retouches nécessaires dues au frottement des vêtements ou au fameux combat dans l’eau entre Killmonger et T’Challa.

Une robe sur-mesure

Retour à Busan mais cette fois-ci, pour regarder de plus près la robe portée par Lupita Nyong’o lors de la séquence du casino. Moulée dans un fourreau noir aux imprimés géométrique verts, l’actrice aurait eu un petit traitement de faveur de la part du département des costumes. En effet, la robe à col montant a en fait été réalisée à l’aide d’une imprimante 3D pour parfaitement s’adapter aux courbes de l’interprète de Nakia. Autre clin d’oeil audacieux : les costumes vert, noir et rouge portés par les trois personnages originaires du Wakanda reproduisent les couleurs du drapeau panafricain.

Black Panther

© Crédit – Marvel Studios

Une bande originale authentique

Loin des orchestres symphoniques des classiques Disney ou de la bande originale rock d’Iron Man, Black Panther se soumet totalement aux inspirations musicales afro-américaines. En plus des musiques orchestrées par Ludwig Göransson, la playlist de Black Panther, pilotée par Kendrick Lamar, compte des artistes noirs comme Vince Staples, Travis Scott, The Weeknd ou encore Jorja Smith. Véritable phénomène, l’album est resté au premier rang du classement US Billboard pendant ses deux premières semaines de lancement en février 2018. Un résultat rarissime pour une bande originale de film.

Des combats très chorégraphiés

Avec une bande originale aussi puissante, il fallait des scènes visuellement à la hauteur. Si les acteurs ont tous suivi un entraînement intensif pour pouvoir reproduire des séquences de combat réalistes, ils ont aussi été amenés à se laisser porter par la musique. Certaines combattantes de la faction des Dora Milaje sont d’ailleurs des danseuses. Ce choix de la part du directeur de casting permettait d’obtenir des techniques d’attaque variées mais aussi, de rendre les mouvements des guerrières plus artistiques et enjoués, même pendant l’assaut. Danai Gurira quant à elle, a suivi un entraînement mêlant arts martiaux et percussions africaines. Le but : lier bataille en corps à corps et rythme musical à la manière de certaines tribus africaines.

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