Arachnophobie : les coulisses d'un film culte qui célèbre ses 30 ans

Il y a tout juste 30 ans, le 17 avril 1991, sortait dans nos salles l’excellent film « Arachnophobie », mis en scène par Frank Marshall, vieil ami producteur de Spielberg, qui signait ici son premier film en tant que réalisateur. Séquence souvenirs…

Il y a tout juste 30 ans, le 17 avril 1991, sortait sur nos écrans un formidable film qui gagnera avec les années ses galons de petit film culte : Arachnophobie. Produit par la toute jeune structure Hollywood Pictures, nouvellement créée par Disney, c’est aussi le tout premier film en tant que réalisateur d’un vétéran plus que chevronné du cinéma : Frank Marshall. Le même qui cofonda, aux côtés de Steven Spielberg et Kathleen Kennedy en 1981, la société de production Amblin Entertainment.

Vieux complice de Spielberg, Marshall a produit quantité de films qui ont marqué l’histoire du cinéma : Retour vers le futur, Les Goonies, les Indiana Jones, The Last Waltz de Martin Scorsese, Gremlins, Les Guerriers de la nuit, Les Nerfs à vif, Qui veut la peau de Roger Rabbit, Les Jason Bourne…

« Je n’avais jamais pensé à la réalisation avant ce film » expliquait Marshall dans une interview en 2020; « j’ai été réalisateur seconde équipe sur de nombreux films pour Steven Spielberg et Bob Zemeckis. Je me trouvais sur le tournage de Always dans le Montana, avec la seconde équipe. Jeffrey Katzenberg, qui était à cette époque encore chez Disney, est venu sur le tournage, et a dit : « nous pensons qu’il est peut-être temps que tu occupes le fauteuil de réalisateur. On a pensé à un script que tu pourrais aimer. Et il m’a tendu Arachnophobie ».

Porté par un solide casting, dont Jeff Daniels, un impayable John Goodman en exterminateur d’araignées, et Julian Sands, dont le rôle de scientifique n’est pas sans rappeler celui que joua Sam Neill dans Jurassic Park, Arachnophobie met en scène un récit qui débute dans la jungle vénézuelienne. Au cours d’une expédition, un photographe est piqué à mort par une monstrueuse araignée qui s’introduit par la suite dans son cercueil. Elle est ainsi rapatriée en Californie. Bientôt, plusieurs morts suspectes sont declarées dans le petit village de Canaima, ou seul le Dr Jennings (Jeff Daniels) a des soupçons sur leur origine…

  • "Je t'aime", après la mort de son père, Jamel Debbouze de retour sur Instagram avec une vidéo coup de poing !

    Public


  • "Je t'aime", après la mort de son père, Jamel Debbouze de retour sur Instagram avec une vidéo coup de poing !
    En mars dernier, sa vie a, à jamais, été bouleversée. Jamel Debbouze a perdu son père de manière brutale. "Paix à ton âme Papa. Merci pour tout. On ne t’oubliera jamais", écrivait-il d'ailleurs dans la foulée, un hommage touchant qu'il tenait à lui rendre via son compte Instagram. Le compagnon de Mélissa Theuriau a aussi le besoin de se servir de cette notoriété sur le célèbre réseau social pour faire passer des messages clairs, notamment au sujet de sa ville de naissance, Trappes, victime de nombreuses idées reçues. C'est ainsi que Jamel, au lendemain de la disparition de son paternel, a partagé, la vidéo d'un rappeur qui, avec talent, tente de redonner une belle image à Trappes. "Trappes je t’aime", a cette-fois noté en légende la star du cinéma français qui a bien pris soin de mentionner Nadine Morano et Pascal Praud. Lors de l'annonce du décès de son père, Jamel avait reçu le soutien de milliers d'internautes et de nombreuses stars. Kylian Mbappé, Leila Bekhti, Adele Exarchopoulos, Booder, Amelle Chahbi, Soolking, Chris Marques et bien d'autres pleuraient avec lui le départ de celui qui lui a tant appris et donné.


    Public

VIDÉO SUIVANTE

Revoici d’ailleurs la bande-annonce, pour le plaisir…

Frayeurs et frissons parcourant l’échine, humour et effets spéciaux très réussis : un savant et intelligent mélange, qui ne séduisit malheureusement qu’à peine un peu plus de 544.000 spectateurs en France. « J’aimais cette idée que l’araignée revienne dans un cercueil depuis l’Amérique du Sud. C’était une sorte de film d’horreur, mais il avait beaucoup d’humour dedans » raconte Marshall.

Si le casting est à l’unisson, pas facile malgré tout de tourner avec de vraies araignées… « Elles n’étaient pas venimeuses. C’est comme s’inquiéter des serpents sur Les Aventuriers de l’Arche perdue. Si les serpents ne sont pas venimeux, ca ne fait pas vraiment peur. Même si vous avez cette réaction tactile lorsqu’une araignée saute sur votre main quoi que vous fassiez. Il y a eu d’ailleurs de fameuses histoires autour de ça sur le tournage, des sortes de mythes et légendes urbaines autour du plateau de tournage de Warner Bros. où nous étions, sur le fait que des araignées venimeuses se seraient échappées. Durant des années après, j’avais encore des coups de fils à propos de cette histoire. Mais non, nous n’avions pas d’araignées venimeuses sur le plateau ».

En l’occurence, l’équipe du film avait choisi de tourner avec des araignées originaires de Nouvelle Zélande et d’Australie, baptisées Delena cancerides, appartenant à la famille des Sparassidae. Une espèce qui pratique la chasse à l’affût sur des proies très rapides; d’où son surnom anglophone de Huntsman Spiders. Charmantes bestioles… Des araignées qu’il fallait parfois motiver à coups de sèche-cheveux ou d’air chaud pour les faire bouger, sous la supervision et surveillance d’un entomologiste américain réputé, Steve Kutcher.

Pour quel résultat au juste ? A vous de le découvrir de toute urgence, si vous n’avez jamais vu cet excellent film ! A moins que vous ne soyez justement arachnophobe ?

Source: Lire L’Article Complet