Annelise Hesme (Nina) : ses confidences sur la saison 6 de la série
Après sept ans de bons et loyaux services et avant de raccrocher définitivement la blouse, la comédienne est à l’affiche du sixième et ultime millésime de la série Nina sur France 2. À voir sur France 2, mercredi 26 mai à 21h05.
Pourquoi la pandémie de Covid-19 n’apparaît-elle pas dans l’intrigue de Nina ?
On l’a tournée il y a un an et demi et l’on n’a donc pas pu intégrer la Covid aux histoires. Je suppose que sinon cela aurait été inévitable. Mais à l’époque, on ne s’attendait pas à ce que cette horreur nous tombe sur la tête…
Selon vous, Nina est-elle en phase avec les problématiques du monde hospitalier ?
Oui, je pense que les thématiques qu’elle soulève, telles que le harcèlement sexuel ou le manque d’argent à l’hôpital, collent bien à ce qui se passe actuellement. Les soignantes avec qui l’on a conçu cette série nous ont d’ailleurs alertés depuis le début sur le manque de considération qu’on leur témoignait et leur envie d’exercer leur profession dans de meilleures conditions. Pour ma part, j’ai aussi milité pour qu’on introduise dans le scénario les médecines alternatives et complémentaires.
Interpréter ce rôle a-t-il fait évoluer la vision que vous aviez de cet univers ?
Non, j’avais déjà une grande admiration pour toutes ces personnes ; ma mère étant infirmière puéricultrice et ma tante, infirmière anesthésiste. Je les ai toujours vues rentrer épuisées, se situer à cette frontière entre ce qui fait du bien et ce qui épuise, ce qui nourrit et ce qui vide… Je serais incapable d’exercer ce métier mais je donne un peu de bonheur, à ma manière, avec cette série. Les mamies de mon quartier m’appellent Nina et, sans rien faire, j’ai l’impression d’être une petite fée…
Quels seront les enjeux personnels de votre personnage pendant ces six épisodes ?
Nina va devoir une nouvelle fois relever des défis, mais ils seront plus énormes encore qu’ils ne l’étaient précédemment. C’est une saison centrée sur l’amour et le combat. Elle a fait sienne cette phrase de Pierre Rabhi : "L’important, ce n’est pas de rester vivant, c’est de rester humain".
Est-ce un deuil de quitter un personnage que l’on a porté si longtemps ?
Oui, j’ai d’ailleurs pleuré pendant une semaine après la dernière scène. C’était violent de devoir se séparer de cette famille qu’on s’était créée. L’endroit où nous étions installés n’était pas très joyeux, on se levait très tôt pour aller bosser mais on savait qu’on allait se marrer…
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