Amandine Petit : ce qu’elle fera si elle est sacrée Miss Univers
Miss France 2021 a l’honneur de représenter nos couleurs au concours de Miss Univers, diffusé dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 mai à 2 heures du matin sur Paris Première. Confidences sur une soirée qui pourrait chambouler son existence.
Vous allez bientôt vous envoler* pour Miss Univers. Ressentez-vous de l’appréhension ?
Amandine Petit : Pour l’instant, je ne m’en rends pas encore bien compte. Tant que je ne serai pas dans l’avion, je n’aurai pas encore pris conscience de ce qui m’arrive. Mais je ressens tout de même un petit stress.
Comment vous êtes-vous préparée pour ce concours international ?
Cela fait environ deux mois que je me prépare au niveau administratif, mais aussi grâce à des séances de sport, des cours d’anglais, de catwalk (défilé, ndlr) ou encore de maquillage-coiffure. Arnaud Sol Dourdin (maquilleur-coiffeur de Miss France, ndlr) m’avait donné un cours juste après mon sacre hexagonal. Mais, il faut que j’approfondisse mes connaissances, le maquillage Miss Univers étant plus chargé. L’idée est de pouvoir montrer à l’organisation que je suis autonome. Tiens, j’en profite : si vous n’avez pas encore voté, vous pouvez le faire via l’application Miss Univers. Le premier vote est gratuit !
L’anglais n’est pas votre fort. Cela vous inquiète-t-il ?
Forcément, un petit peu. J’ai beaucoup de facilité à communiquer, j’aime le relationnel. Il y aura sans doute une barrière linguistique. Parmi mes concurrentes, certaines sont francophones, je ne serai donc jamais à l’écart. Et j’ai suffisamment de bases en anglais pour tenir une conversation avec les autres candidates. On ne nous demande pas d’avoir un anglais parfait. D’ailleurs, l’accent français plaît énormément, ce qui peut jouer en ma faveur. Et puis, je suis toujours très déterminée dans tout ce que j’entreprends, donc j’irai jusqu’au bout. Je vais me surpasser.
Si vous gagnez, vous ne serez que la troisième Française à obtenir ce titre. Cela ajoute-t-il une pression supplémentaire ?
N’y a-t-il pas une expression qui dit : "Jamais deux sans trois" ? Partant de ce principe, je reste optimiste. (Rires.)
Iris Mittenaere, qui a été Miss Univers, vous a-t-elle conseillée ?
Bien sûr, elle m’a donné des conseils par rapport à la démarche, à la posture. Ainsi que sur l’état d’esprit à avoir : se dire qu’il n’y a pas de raison pour que ce ne soit pas moi. Continuer à y croire tout le temps, garder le cap et, surtout, rester moi-même. Ne pas vouloir changer, ni se comparer aux autres candidates, même si c’est compliqué.
En cas de sacre, passerez-vous le reste de l’année aux États-Unis ? Et quid de Miss France ?
Je me pose également la question. Je ne sais pas réellement comment ça se passera, mais oui, je resterai aux États-Unis. La Miss Univers vit en colocation avec la Miss USA. C’est une nouvelle aventure qui se présentera à moi pour six mois. Je pense qu’April Benayoum, ma première dauphine, reprendra le flambeau et assurera les fonctions – ce qu’elle fera à la perfection. Mais je ferai toujours partie de la famille Miss France.
En décembre, Clémence Botino, Miss France 2020, marchera dans vos pas en participant aussi à Miss Univers 2021 (l’édition 2020 ayant été annulée). Cela a-t-il renforcé vos liens ?
Nous étions déjà très proches. Clémence est ma grande sœur des Miss. C’est elle qui m’a couronnée Miss Normandie, puis Miss France et qui faisait partie de ma préparation. Elle a suivi tout mon parcours depuis le début. Ce qui est rigolo, c’est que la situation s’inversera quelque peu. Puisque cette fois, c’est moi qui vais pouvoir lui donner des conseils.
*Cette interview a été réalisée une semaine avant son départ.
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