Agustín Galiana (Ici tout commence) : "L’histoire de Lisandro m’a renvoyé au divorce de mes parents"
Le plus français des Espagnols est en couverture du nouveau Télé 7 jours. Les téléspectateurs de TF1 le retrouvent dans « Ici tout commence » et, bientôt, de nouveau dans « Clem ». Sans oublier la musique, avec son deuxième album, « Plein soleil ». Interview.
La série Ici tout commence (TF1), qui réunit près de 4 millions de personnes par épisode (replay compris), a fêté, récemment, son 100e épisode. Une fierté, pour vous ?
Agustín Galiana : Oui, d’autant plus que pour un étranger, comme moi, ce n’est pas facile de jouer dans une quotidienne – même si je parle couramment français –, au rythme de tournage très intense. Mon autre défi était de faire accepter Lisandro par le public, un personnage un peu plus sombre que celui d’Adrian dans Clem.
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Démarrée comme une saga familiale, cette série traite de sujets sociétaux très actuels : dérives des réseaux sociaux, pansexualité, garde partagée des enfants du divorce… Un thème vous a-t-il plus particulièrement touché ?
Celui sur la pansexualité, développé à travers le personnage d’Eliott (Nicolas Anselmo, ndlr), est très représentatif des questions que se posent beau- coup de jeunes. Grâce à un ton moderne et cash, ce genre de série remplit un rôle important de sensibilisation. J’ai bien aimé, aussi, que l’on fasse passer un message sur le handicap, avec le cas de cette jeune aveugle, Élodie (Sarah-Cheyenne Santoni), qui, au prix de gros efforts, est tout à fait capable d’intégrer l’école. Mais ce qui m’a touché le plus intimement est le cas de Lisandro, qui se voit harcelé par son ex-femme, celle-ci cherchant à lui enlever la garde de leur fils. Bien souvent, les mères sont des victimes dans ce genre d’histoire, mais les pères peuvent l’être aussi, comme on l’oublie par- fois. Le contexte est différent, mais cette arche m’a renvoyé au divorce de mes parents, dans les années 80. Une période lourde à supporter pour mon frère et moi. Premiers enfants de divorcés du village, nous étions montrés du doigt (…)
Une interview réalisée par Amandine Scherer, à lire en intégralité dans le magazine Télé 7 jours, disponible dans les kiosques dès lundi.
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