Agustín Galiana (Ici tout commence) : "Anaïs et Lisandro, ce sont deux aimants"

Avant de démarrer, cet été, le tournage de la 12e saison de Clem, l’acteur espagnol porte fièrement le costume de Lisandro dans Ici tout commence, sur TF1, du lundi au vendredi à 18 h 30. Et reprend sa tournée* avec son second album, Plein soleil.

Ici tout commence a démarré en novembre dernier. Quel premier bilan en tirez-vous ?

AGUSTÍN GALIANA : C’est une expérience intense. Un rythme de folie mais un plaisir immense. Pour un étranger comme moi (il est espagnol, ndlr), ingurgiter une telle quantité de texte, c’est un challenge. Mais je suis fier de l’avoir relevé et très content de faire partie de cette famille.

Avez-vous tissé des amitiés particulières ?

Oui, plein ! Benjamin Baroche (chef Teyssier), c’est « mon frère », je l’adore. On a demandé aux auteurs d’exploiter notre duo. On a tellement envie de travailler ensemble. Avec Vanessa Demouy (Rose), j’ai le sentiment que c’est la rencontre de deux âmes sœurs. On a la même fragilité. Aurélie Pons (Salomé), c’est une fille surprenante. On parle espagnol ensemble et elle m’apprend l’italien. Quand je croise Azize Diabaté (Enzo), c’est la fête.

Au début, Lisandro, votre personnage, a pu se montrer sombre, parfois violent. Vers quoi évolue-t-il ?

Lisandro est quelqu’un de sanguin surtout quand on touche à son fils ou quand il est confronté à quelque chose d’injuste. On l’a accusé à tort de violence, ça l’a rendu fou. C’est un personnage très éloigné de moi. Je lui ai juste injecté ma passion et ma fierté hispaniques. Face à Julie Sassoust (Anaïs), je vais pouvoir montrer une nouvelle couleur de ce personnage. Ça démarre avec beaucoup de résistance et puis, à un moment donné, l’amour emporte tout sur son passage.

Par quels états d’âme passe-t-il ?

Lisandro est professionnel, discipliné. Il maintient Anaïs à distance parce qu’il se refuse à quoi que ce soit avec elle. Il a conscience des risques pour son travail et vis-à-vis de la maman d’Esteban. Il ne veut pas qu’elle ait la moindre occasion de le priver de son fils.

Qu’est-ce qui va faire basculer Lisandro ?

Fanny, une ancienne collègue avec laquelle il a eu une aventure, revient le voir. Grâce à elle, il comprend ce qu’il ressent vraiment pour Anaïs. Et ça l’effraie. Anaïs va avoir le courage de lui dévoiler ses sentiments. C’est touchant de voir deux personnes traversées par des sentiments contradictoires essayer de lutter et finir par succomber malgré les risques. Ce sont deux aimants.

Comment avez-vous abordé cette arche aux côtés de Julie Sassoust ?

On était ravis de pouvoir défendre cette histoire tous les deux. Julie est une comédienne que je trouve formidable. Nous sommes sur la même longueur d’onde. On est des gros bosseurs. On répète même le week-end. Nous avons eu de très jolies séquences qui ont permis de montrer une facette plus romantique et sensuelle de nos personnages. Je ne sais pas ce que les auteurs ont prévu, mais on espère tous les deux que cette histoire va continuer.

Ce 29 mai, France 2 diffuse La Lettre. Quel souvenir en gardez-vous ?

Ça m’a fait super plaisir qu’on me permette de participer à cette émission. C’est une autre façon de rencontrer les gens qui suivent notre carrière. J’ai choisi de mettre Marion en lumière parce que c’est une femme qui le mérite. Elle est infirmière en Ehpad. Au moment du tournage, elle était enceinte et c’était la date anniversaire du décès de son frère. Il s’est passé quelque chose qui nous a touchés tous les deux. Rendre les gens heureux, ça donne du sens à ce qu’on fait.

*Les dates de la tournée sont relayées sur le compte Instagram d’Agustín Galiana.

Julie Sassoust : "Anaïs a tellement refoulé ses sentiments…"

Julie Sassoust a enfilé le tablier d’Anaïs. Son personnage, en couple avec Enzo, tombe sous le charme de son professeur de salle, Lisandro Iñesta. Après avoir tenté de lutter, ils vont finir par succomber. La comédienne révèle les dessous de cette arche.

Vous avez joué Olga, le temps d’une intrigue, dans Plus belle la vie. Qu’est-ce que l’expérience d’Ici tout commence vous apporte de plus ?

JULIE SASSOUST : C’était il y a plus de trois ans et je n’y suis restée qu’un mois et demi. Avec Anaïs, je peux faire évoluer mon personnage, lui faire vivre plus de choses. Et puis c’est une aventure collective très excitante de lancer une série.

Comment Anaïs a-t-elle évolué depuis le début ?

On l’a connue bonne élève, carrée, un peu réservée. Elle apprend tout doucement à s’imposer, notamment face à Teyssier. Elle prend confiance en elle.

Où en est-elle avec Enzo ?

C’est une relation qui s’épuise. Il sent qu’il est en train de la perdre mais il ne peut rien y faire. Elle le trouve gamin, on sent qu’elle a besoin d’autre chose…

De Lisandro ?

Oui, voilà. Au début, elle prend ce qu’elle ressent à la rigolade parce qu’elle ne voit pas où ça peut la mener. Mais quand Fanny revient dans la vie de Lisandro, Anaïs est morte de jalousie. Elle a tellement refoulé ses sentiments qu’elle ne comprend pas ce qui se passe. Il va pourtant falloir qu’elle l’accepte. Elle va tenter le tout pour le tout sans penser aux conséquences.

Quel visage d’Anaïs va-t-on découvrir ?

On va la voir plus femme, plus sensuelle, plus mature, capable de prendre des décisions par amour et de les assumer. Alors certes, elle va être un peu dépassée, mais elle sera aussi très épanouie. Elle a de l’admiration pour Lisandro. Il la fait progresser, a confiance en elle. Quant à Anaïs, elle l’apaise. Ils s’aiment sincèrement.

Qu’est-ce que cette intrigue raconte en sous-texte ?

Ce que j’y ai vu, c’est qu’il y a des décisions qui chamboulent une vie, mais qui en valent vraiment la peine.

Entretiens : Sandra Karas

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