Val-d’Oise : il tue sa maîtresse de peur qu'elle n'avoue tout à sa femme

Fin mars, une femme avait été retrouvée égorgée dans un bois du Val-d’Oise. Il y a quelques jours, c’est son meurtrier qui a été mis en examen pour homicide volontaire. Il a expliqué que sa maîtresse avait menacé de tout raconter à sa femme.

Une femme a été retrouvée égorgée au pied d’un arbre dans un bois du Val-d’Oise. C’est un promeneur qui a fait la macabre découverte et a alerté la police. Elle présentait des traces de coupure au visage et une large entaille au niveau du cou. Il a été rapporté qu’elle portait une robe noire qui était, au moment de la découverte de son corps, un peu relevée et que sa culotte était mal remise. La victime n’avait pas de papier d’identité sur elle, il a donc été compliqué de l’identifier. Un appel à témoins avait été lancé avant de découvrir que cette femme de 40 ans, d’origine sri lankaise, vivait à Sarcelles.

Il avoue en garde à vue

Une enquête a été ouverte et les investigations ont mené sur la piste d’un homme de 42 ans, marié et père de plusieurs enfants, lui aussi d’origine sri lankaise. Il était soupçonné d’avoir commis le meurtre de celle qui s’est avérée être sa maîtresse. Il a été mis en examen, il y a quelques jours, pour homicide volontaire après que des éléments de preuve ont été découverts dans son téléphone au cours d’une perquisition à son domicile. Il a avoué, en garde à vue, avoir tué sa maîtresse pour mettre fin à leur relation. Sa femme et ses enfants vivant au Sri Lanka, la victime l’avait menacé de tout leur raconter. En France, en 2020, sur 106 crimes, 90 femmes ont été tuées contre 146, en 2019, selon le ministère de la Justice. Éric Dupond-Moretti, actuel garde des Sceaux, a qualifié cette baisse de « modeste » mais porteuse « d’espoir ». On conclura d’ailleurs sur ses mots : « Bien sûr que chaque homicide, que chaque violence, est un échec avec les conséquences humaines dramatiques que l’on imagine, un échec pour notre société toute entière, c’est un échec pour le ministère de la justice ».

Kahina Boudjidj

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