The Red Hot Chili Peppers cède son catalogue à Hipgnosis, géant britannique de la gestion de droits musicaux
Le groupe américain de rock alternatif The Red Hot Chili Peppers a cédé son catalogue de chansons à l’un des géants de la gestion de droits musicaux, le Britannique Hipgnosis, pour une somme évaluée entre 140 et 150 millions de dollars, selon le site du magazine Billboard.
Contactés mardi par l’AFP, ni Hipgnosis ni le groupe n’ont donné suite. Le fonds d’investissement décroche là un nouveau morceau de choix, après avoir déjà raflé les catalogues de Shakira ou de Neil Young.
Fondés en 1983, les Red Hot Chili Peppers ont accédé à la notoriété en 1989 avec l’album Mother’s Milk, et c’est la consécration en 1991 avec Blood Sugar Sex Magik, dont est extrait le titre Under The Bridge, qui reste leur plus grand succès à ce jour. Au total, la bande déjantée emmenée par le chanteur Anthony Kiedis et le bassiste Flea a placé sept albums dans le top 10 des ventes aux Etats-Unis, dont Californication (1999), qui s’est vendu à plus de 15 millions d’exemplaires dans le monde.
Hipgnosis contrôle une série de classiques
Depuis sa création et son introduction à la Bourse de Londres, en 2018, Hipgnosis a levé plus de 1,1 milliard de livres (1,5 milliard de dollars).
Pour financer l’acquisition du catalogue des Red Hot Chili Peppers, le véhicule d’investissement a réalisé une augmentation de capital, qui lui a permis de lever environ 15 millions de dollars, selon des documents publiés par la Bourse de Londres, le LSE.
Créé par l’ancien manager d’Elton John et Iron Maiden, Merck Mercuriadis, le fonds a investi plusieurs centaines de millions de dollars dans des droits musicaux à un rythme soutenu. Il contrôle aujourd’hui une série de classiques de la musique populaire, ainsi que les droits de dizaines de tubes récents, parmi lesquels Shape of You d’Ed Sheeran ou Uptown Funk! de Bruno Mars.
Les grands labels en embuscade
Depuis quelques années, la concurrence fait rage entre des véhicules d’investissement comme Hipgnosis, Concord ou Primary Wave, avec, en embuscade, les grands labels de l’industrie du disque, tels Universal Music.
L’appétit des investisseurs pour les droits musicaux tient en bonne partie à l’émergence du streaming, qui a ouvert des débouchés à une industrie qui se cherchait un nouveau modèle au début des années 2000.
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