Printemps de Bourges 2021 : le chanteur du groupe Feu! Chatterton a "hâte de retrouver le frisson de la scène"

Arthur Teboul, chanteur du groupe Feu! Chatterton, qui va se produire au Printemps de Bourges le 23 juin, a dit ,vendredi 7 mai sur franceinfo, avoir « hâte » de « retrouver le frisson de la scène en chair et en os ». Le Covid-19 et le protocole sanitaire strict imposé aux festivals d’été vont donner une tonalité particulière à ces grands rendez-vous estivaux de la culture. Certains, comme les Solidays ou les Eurockéennes de Belfort ont déjà jeté l’éponge.

franceinfo : Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques semaines de retrouver la scène avec du public?

Arthur Teboul : Franchement que de la hâte, que de l’impatience. On va être le plus généreux possible. On travaille d’arrache-pied pour pouvoir proposer un concert de qualité. On se contente de ce qu’on a déjà. Chaque semaine, on fait des petits « Insta Live » [concerts en direct sur le réseau social Instagram]. Déjà, cela nous remplit d’une grande émotion de pouvoir communiquer comme cela, alors retrouver le frisson de la scène en chair et en os… Maintenant cela fait un an et demi qu’on n’a pas joué. Ce n’est pas une appréhension. C’est le trac ! Mais le trac, c’est tous les jours.

Comment vous préparez-vous ?

On en profite pour bien peaufiner tout cela. C’est vraiment la hâte de se retrouver, comme un mariage. On fait les derniers préparatifs. Au Printemps de Bourges, c’est sympa parce qu’il y a aussi de la confraternité.

Cette année a eu quand même une vertu, c’est qu’entre nous les artistes, il y a une certaine solidarité, un plaisir de se retrouver. Il y a eu de rares moments comme cela.

à franceinfo

Par exemple, Catherine Ringer jouera aussi le même ce soir que nous au Printemps de Bourges. On est en train de discuter pour faire quelque chose, le groupe et elle, sur scène. Il y a cette joie aussi de retrouver d’autres artistes dans le métier en train de jouer et faire de la musique.

Les conditions particulières dans lesquelles vont se dérouler ces festivals vont peut-être amener une plus grande proximité avec le public ?

On sait que ça va être singulier parce qu’il y a cette distance, ces masques. C’est une nouvelle façon de faire. On sait que cette manière un peu frustrée de vivre le concert, va être compensée mille fois par le simple plaisir de pouvoir regarder les gens dans les yeux, de se raconter des histoires pour de vrai, sentir la vibration du son. On sait que ça va forcément décupler ces moments particuliers. En fait, on a tellement eu peu de choses ces derniers temps qu’on prendra tout.

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