À l'opéra de Montpellier, les artistes attendent avec impatience de présenter leur "Werther" au public
À l’opéra de Montpellier, les artistes sont prêts à retrouver les spectateurs. Cela fait plusieurs semaines qu’ils répètent Werther, un opéra lyrique de Jules Massenet. Une production de l’Opéra national de Lorraine qui sera présentée devant une jauge réduite à 35 %, le 20 mai prochain à 18 heures.
Le retour du spectacle vivant
Après des mois de représentations virtuelles, les artistes savourent d’avance ces retrouvailles avec le public. « L’entendre à nouveau bruisser, réagir et exprimer ses émotions, même avec une demie jauge c’est déjà énorme », se réjouit le chanteur baryton Jérôme Boutillier.
Dans cette salle de spectacle qui peut habituellement accueillir 1200 personnes, la reprise se fera dans le strict respect du protocole sanitaire. Un siège sur trois sera occupé. Pour toute l’équipe du théâtre, il a fallu aussi revoir toute l’organisation en très peu de temps. « C’est très lourd au niveau logistique », confie Valérie Chevalier, la directrice de l’opéra. Des conditions contraignantes qui n’entament pas le bonheur de jouer à nouveau devant un public. « On sait que quand on fait des captations des gens nous écoutent à la maison mais avoir les gens qui vibrent avec nous, en temps et lieu, c’est incomparable », assure Jean-Marie Zeinouti, directeur musical de Werther.
La saison peut enfin commencer
Après l’opéra de Massenet, la saison 2021-22 se poursuit. Le 25 mai Philippe Philippe Jaroussky dirigera son premier opéra baroque avec l’oratorio en deux parties Il primo omicidio du Napolitain Alessandro Scarlatti. Les 28 et 29 mai c’est un concert classique autour de l’Héritage romantique avec des oeuvres de Mendelssohn et Brahms qui réjouira les spectateurs. Le 1er juin, place au baroque avec l’ensemble belge B’Rock associé au joueur de mandoline et compositeur israélien Avi Avital. Ce programme fera découvrir des compositeurs napolitains comme Leonardo Leo ou Francesco Durante. Le 5 juin célèbrera en musique le retour à l’essentiel avec un grand concert partage destiné à fêter le retour des mélomanes dans les salles de spectacle avec un programme de musique française de la fin du XIX, dont notamment une œuvre de la trop rare Mel Bonis, à la vie on ne peut plus romanesque.
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