Où trouver une mono-boucle d'oreille ?

Qui a dit que les boucles d’oreille devaient faire la paire ?

Qu’elles soient dominées par un certain impératif de symétrie ou une volonté d’ostentation, les boucles d’oreilles nous ont traditionnellement habitués à venir par deux, tels des inséparables nécessitant l’une et l’autre pour se muer en objet de désir.

Et si l’une des deux disparaît, c’est simple : la seconde se retrouve souvent condamnée à errer seule dans la boîte à bijoux jusqu’à être éventuellement oubliée, si ce n’est jetée.

C’est, du moins, la règle qui prédomine en matière de boucles d’oreille dites « féminines ».

La mono-boucle d’oreille, un bijou genderless par excellence

Car, chez les hommes, c’est la mono-boucle d’oreille qui a toujours primé sur la paire.

Des premiers cosaques du XIVe siècle qui utilisaient ce bijou pour signifier leur statut de « substanteur » familial, aux marins et pirates en tout genre qui en faisaient – au choix – un porte-bonheur, un signe de bravoure ou encore leur assurance vie, la mono-boucle d’oreille puise ses origines dans une histoire au masculin à la fois plurielle et multi-séculaire.

Marque de servitude au temps de l’esclavage, symbole queer dans les années 80-90 ou encore signe extérieur de richesse dans le hip-hop bling des années 2000 : plus qu’un accessoire esthétique, la mono-boucle n’a en effet cessé de se faire le symbole de conditions humaines et de contre-cultures singulières, souvent stigmatisées et/ou marginalisées.

Récupérée par les industries du luxe et du prêt-à-porter, signe distinctif de célébrités telles que Prince ou Georges Michael, elle se normalise au point d’apparaître aujourd’hui sur les mannequins des défilés hommes les plus convoités.

Du Dior Homme de Kim Jones à Céline version Hedi Slimane, la mono-boucle se mue alors en gimmick stylistique de caractère et se voit alpagué par des personnalités mainstream comme Harry Styles et Timothée Chalamet, au point d’être jalousée par la mode dite féminine.

La mono-boucle d’oreille, tendance pour l’automne-hiver 2022-2023

Car si la mono-boucle version deuxieme sexe fait ses premières apparitions dans les années disco, il faudra attendre les années 2010 pour qu’elle fasse son grand retour, sous l’impulsion, entre autres, de la fameuse boucle d’oreille « Tribal » de Dior.

Synonyme d’audace, le boucle d’oreille unique inonde les défilés comme les streetstyles, arborant des designs parfois spectaculaires, souvent XXL.

Perles oversize, rivières de strass, pendants longilignes, créoles revisitées : la mono-boucle d’oreille se fait alors pièce à part entière d’un look savamment étudié et/ou d’une mise en beauté particulièrement soignée, à fortiori à l’ère d’une mode 3.0 gouvernée par les selfies et les outfit of the day.

Cette saison, elle ose toutefois (aussi) la discrétion avec des pièces tout en finesse convoquant pierres précieuses, matériaux nobles et designs plus classiques.

Et si elle se porte effectivement sans sa soeur jumelle, elle n’en est pas pour autant solitaire, l’oreille pouvant s’habiller de multiples mono-boucles, de l’helix au lobe en passant par le tragus.

Une composition joaillière en somme, que l’on arrange à l’envie, au gré de nos humeurs et de nos coups de cœur bijoux.

Découvrez notre sélection de mono-boucle d’oreille à porter en solitaire dans le diaporama suivant :

La mono-boucle d’oreille Zara

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La mono-boucle d’oreille Charlotte Chesnais

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La mono-boucle d’oreille Bangla Begum

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La mono-boucle d’oreille Céline

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La mono-boucle d’oreille Pascale Monvoisin sur Farfetch.com

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La mono-boucle d’oreille Gucci

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La mono-boucle d’oreille Ba&Sh

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La mono-boucle d’oreille Jacquemus

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La mono-boucle d’oreille PDAPAOLA

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La mono-boucle d’oreille Kalk

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La mono-boucle d’oreille Persée sur galerieslafayettes.com

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La mono-boucle d’oreille Yay

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La mono-boucle d’oreille Swarovski

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La mono-boucle d’oreille Balmain sur SSENSE

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