L'expo qui célèbre Christian Dior est à (re)voir de chez soi

Depuis juillet, la griffe parisienne met à l’honneur le parcours et le génie créatif de son fondateur dans une exposition qui a dû fermer ses portes plus tôt que prévu en raison de la crise sanitaire. La voici qui reprend vie virtuellement.

L’heure est aux expositions virtuelles, à défaut de pouvoir les arpenter physiquement. Ici, il est question de «Christian Dior, itinéraire d’un couturier», inaugurée en juillet dernier à Granville et qui a dû fermer ses portes le 30 octobre dernier en même temps que tous les musées de France. À ceux qui ont manqué l’événement, une séance de rattrapage est possible depuis le 23 décembre (et votre canapé). La maison française propose une plongée dans le parcours professionnel de Christian Dior, devenu un couturier renommé dès la fin des années 1940.

Robe Dior de 1950.

Christian Dior au bord du bassin de la villa Les Rhumbs.

Robe Dior de 1947.

Robe Maillot de 1959, Martine de 1948, et Escale de 1956.

Cette visite virtuelle nous fait découvrir les plus grandes inspirations du styliste, de la silhouette New Look aux motifs à fleurs. On y découvre des documents d’archives, des objets personnels du couturier et on passe en revue – avec la possibilité de s’attarder sur chaque détail – une centaine de vêtements et d’accessoires haute couture. C’est un itinéraire textile qui est proposé afin de retracer la vie du créateur. On navigue ainsi entre son enfance et ses créations les plus emblématiques, le tout documenté de photographies et de magazines d’époque.

Impossible d’aborder la carrière du couturier sans évoquer sa mère, Madeleine Dior, principale source d’inspiration. On y apprend par exemple que c’est à ses côtés, en 1925, que Christian Dior, alors adolescent, commence à faire ses preuves en matière de créativité. Cette année-là, il conçoit le plan d’eau, la pergola et le mobilier de jardin de la villa, à Granville. Une immersion bienvenue à l’heure où les échapatoires culturelles sont rares.

«Christian Dior, itinéraire d’un couturier», à découvrir en ligne sur musee-dior-granville.com.

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