Découvrez les tendances mode pour le printemps-été 2021
Avec chaque nouvelle saison vient son lot de nouveaux looks. Et les collections printemps-été annoncent toujours l’arrivée de couleurs chatoyantes et de matières légères. Un avant-goût de vacances pour ainsi dire. Cette saison, deux tendances fortes se sont distinguées lors du Fashion Month. Un revival 70’s-80’s, particulièrement visible dans les défilés Tibi et Brandon Maxwell, et que l’on retrouve à la fois sur des pièces workwear comme plus décontractées. On navigue vers la Grèce Antique dans les collections Marta Jakubowski et Burberry présentées à Londres. Quant à Paris, ses collections respirent fortement le printemps-été à l’image de ses francs décolletés.
Côté palette chromatique, on joue sur les nuances d’agrumes que l’on retrouve par touche dans les collections Sies Marjan, Marc Jacobs ou encore Tory Burch, sur une déclinaison de pièces allant de la robe surdimensionnée, au trench ceinturé en passant par le chemisier. Effet bonne mine garanti ! Pour les superstitieux, la tendance lucky green (verts chance, ndlr) sera idéale. Enfin, on ose les pièces inspirées du monde de la musique pour se faire repérer avec poésie.
Retour sur toutes les tendances mode des beaux jours.
Le franc décolleté
(Photo : Défilé Celine)
Les décolletés, plus vertigineux les uns que les autres, seront nombreux la saison prochaine. Déjà sur les podiums de la Fashion Week parisienne, le décolleté se présente en forme de O sur la cage thoracique du mannequin Celine mais aussi chez Chloé. La Maison Balmain prolonge l’ouverture lascive jusqu’au dessous du nombril tandis que chez Kimhekim, la chemise se porte béante au niveau de la poitrine. L’objet de désir est également partout chez Y/Project rappelant les décolletés vertigineux portés par les femmes de la Renaissance.
Le drapé façon déesse
(Photo : Défilé Marta Jakubowski)
À Londres, la mode est dans de beaux draps. Quelque peu inspirés par la Grèce Antique, les créateurs revisitent les robes blanches et drapées que l’on imagine portées autrefois par les muses de la mythologie. Pour la griffe anglaise Burberry, le drapé dessine deux robes : une portefeuille grisée, ainsi qu’une robe trompe-l’œil qui donne l’illusion d’un corset et une jupe. Tandis que chez Marta Jakubowski, l’effet drapé se retrouve sur un haut fluide, et s’agrippe au blazer. Sur une tout autre pièce de la collection, il parcoure gracieusement un long manteau, de l’épaule à sa cote latérale. Chez Stella McCartney, elle se pare d’un bleu ciel satiné tandis que Givenchy en habille une robe bustier dont le nœud s’épanche sur l’épaule.
Le flower punk
(Photo : Défilé Richard Quinn)
Si on l’associe souvent aux rideaux de grand-mère, cela ne rend pas un très bel hommage à cette tendance si sophistiquée. À la Fashion Week de Londres, on ose le côté kitsch de l’imprimé à fleurs telle une tapisserie. Pour le printemps-été 2020, les créateurs misent sur l’overdose de fleurs à l’instar du total look signé Richard Quinn. L’imprimé bourgeonne aussi du côté de chez Marques’Almeida qui imagine dans sa collection une combinaison, une robe et des cols roulés tout fleuri. Sur fond blanc, J.W Anderson repense l’imprimé dans une version lumineuse. À Paris, Givenchy de Clare Waight-Keller, designer favorite de Meghan Markle, le délave au bas d’une robe.
Le rose acidulé
(Photo : Défilé Marc Jacobs)
Avalanche de rose dans toutes les capitales. Cette saison, le colorant rose tout droit sorti de la confiserie enjolive les podiums. Teinte acidulée sur une robe volantée, le rose mis en valeur par des bas en maille blanche donne des allures de poupée Barbie au mannequin Marc Jacobs. Du trench à la sandale à talons, c’est une friandise (dé)ambulante vue chez Sies Marjan, il s’accompagne d’accessoires colorés chez Coach 1941. Agnès b. décline quant à elle un ensemble fluide vitaminé tel un pyjama de luxe. Si le coloris se fait flashy chez les uns, la Maison Balmain interprète le rose dans une version diluée, presque pastel. Sur le podium, quatre silhouettes en denim coloré avancent côtes à côtes : à la manière de super-héroïnes de dessins-animés, chaque mannequin est identifié par une couleur et le rose est au centre.
La lingerie apparente
(Photo : Défilé Mugler)
Dans les collections printemps-été 2020, les dessous se dévoilent au grand jour. Chez Christian Dior, les soutien-gorge triangle et les culottes hautes sont habillées par un robe ou une jupe de maille. De même chez Sacai où l’on joue cette-fois avec la tulle pour laisser entrevoir partiellement ses sous-vêtements. Concernant Mugler, le pantalon est remplacé par un collant couture nouvelle génération : les lignes sont tracées sur l’avant de la cuisse, et le collant se décline dans des versions noir et blanc.
Les épaulettes rembourrées
(Photo : Défilé Tibi)
Flashback. Les épaulettes des années 70-80 s’enhardissent de nouveau chez les créateurs. Signé Tibi, les épaules superfluitées d’une maille couleur pistache dessinent gracieusement de nouveaux contours à son ossature. Cette saison Brandon Maxwell a dévoilé un défilé inspiré des seventies. Ses mannequins reprennent les codes emblématiques de l’époque : jeans flare, cols de chemises assurés et épaulettes ostentatoires. Quant à la marque Erdem qui présentait sa collection printemps-été 2020 dans la capitale londonienne, ses épaules volumineuses se déclinent sur des créations colorées.
Si côté maquillage Balenciaga a greffé des pommettes saillantes (voire tranchantes) à ses mannequins, côté vêtements la marque tranche pour des contours tout aussi structurés. Sur les robes, les vestes et les manteaux, les épaules se prolongent et sont démesurées. Les épaulettes sont strictement géométriques, offrant aux mannequins un caractère dominant.
Le costume
(Photo : Défilé Alexander McQueen)
S’il est oversize chez Givenchy et Stella McCartney, pour Saint Laurent le costume doit scintiller. Alexander McQueen explore le tailoring à l’infini : à découpes, rayé, orné de broderies, et dans une matière originale. Le tailleur Balmain se démarque par une large veste croisée noire et blanche à gros boutons, dotée de bretelles spaghetti peu communes.
La robe babydoll
(Photo : Giambattista Valli)
Manches bouffantes, jupe arrondie, et froufrous : le modèle de la saison est attribué à la robe babydoll. Paul & Joe, Giambattista Valli et Valentino adoptent tous les trois ses codes emblématiques et y ajoutent un cintrage à la taille pour harmoniser la silhouette. Christian Dior, insuffle un effet sporty-chic et pratique en lui ajoutant des poches alors que Chanel met l’emphase sur le coté poupin avec un ensemble en tweed volanté.
L’esthétique minimaliste
(Photo : Défilé Boss)
Cette saison la mode se veut sans fioritures. Chez Boss le minimalisme prend la forme d’ensembles monochromes aux coupes droites, et de robes midi à une bretelle pour Bottega Veneta. Il se manifeste par des costumes noirs, un layering que l’on distingue à peine, et des sandales plates chez Jil Sander.
Le vert chanceux
(Photo : Défilé Michael Kors)
Couleur de l’espoir ou de la chance, la couleur fétiche de la saison : c’est le vert. Chez Michael Kors, il pique sa son éclat au leprechaun pour un total look de superstitieux. Pas de trèfle à quatre feuilles en vue, mais le lucky green est de tous les combats. Même croyance pour la robe en vinyle de Marc Jacobs qui s’agrémente d’empiècements floraux.
De l’autre côté de l’Atlantique, à la Fashion Week londonienne, c’est Victoria Beckham qui s’éprend du rituel verdoyant sur ses robes longues aux décolletés plongeant. Pour la maison italienne Valentino, plusieurs robes vertes s’accompagnent d’un sac à main assorti et de sandales marron.
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