Ces deux grandes maisons bannissent – enfin – l’utilisation de la fourrure

Chaque nouvelle de ce genre est une victoire. Les maisons de luxe Balenciaga et Alexander McQueen ont décidé d’abandonner l’utilisation de la fourrure, rejoignant ainsi le cercle très privilégié des marques qui s’engagent contre cette pratique.

Le mois de mars s’est terminé sur une belle note pour les défenseurs des droits de animaux. En effet, deux mastodontes de la mode ont décidé d’abandonner l’utilisation de la fourrure animale pour créer leurs vêtements. Il s’agit de la maison française Balenciaga et de sa consœur britannique Alexander McQueen. Elles rejoignent ainsi la liste trop courte des griffes à avoir, elles aussi, délaissé ce matériau aux pratiques si cruelles : Stella McCartney, référence en la matière, Versace, Prada, Armani, Jean Paul Gaultier ou encore Gucci. Une décision qui fait sens avec les démarches environnementales que chacune des marques avait déjà commencé à incarner. Balenciaga, menée par Demna Gvasalia, a notamment dévoilé une liste d’engagements afin de favoriser l’inclusivité et le respect de l’environnement. Leurs défilés sont étudiés pour être les plus éco-responsables possible avec des décors recyclés, entre autres. Idem pour Alexander McQueen qui, par le biais de sa talentueuse directrice artistique Sarah Burton, tente au maximum de réutiliser des étoffes recyclées et tend vers l’upcycling. Un vrai pas en avant. 

Vers un arrêt total de la fourrure ?

Il faut dire que certaines images des fermes spécialisées dans l’élevage de bêtes à poils font froid dans le dos et paraissent provenir d’un autre temps. Une pratique si abjecte que l’opinion publique est favorable à 90% à l’abolition du commerce de la fourrure. Alors quelles options s’offrent à nous ? La fausse fourrure, évidemment. Pourtant cette alternative cruelty-free n’est pas si innocente dans l’impact de la mode sur l’environnement. En effet, un manteau en fausse-fourrure est constitué en majorité de pétrole, n’est pas recyclable et peut être potentiellement cancérigène à cause de la présence d’acrylique, une substance toxique. Le prochain défi de la fashion-sphère sera donc d’élaborer une fausse-fourrure clean et saine. 

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