Wonder Woman, super-héroïne et éternelle inspiration pour les enfants
- Wonder Woman 1984, deuxième film avec Gal Gadot, est disponible en digital depuis mercredi, après des moins de suspense et d’espoir d’une sortie cinéma
- La super-héroïne est, depuis sa création en 1940 et à travers ses nombreuses incarnations, un «role model» pour les filles, petites et grandes
- Des comics explorent ses jeunes années sur l’île Themyscira, ou comment une petite fille tête de mule est devenue la plus puissante des super-héros
« Je pourrais être comme vous plus tard ? » Cette phrase est prononcée par une fillette après avoir été sauvée par Wonder Woman dans le nouveau Zack Snyder’s Justice League. Comme l’ont fait remarquer
plusieurs spectateurs, il s’agissait d’une violente prise d’otages et la gamine a vu des gens explosés contre les murs, mais l’intention et l’inspiration sont là. La super-héroïne répond d’ailleurs un joli « Tu pourras être tout ce que tu voudras ».
Dès sa création en 1940, non par un scénariste mais un psychologue, William Moulton Marston, Wonder Woman est pensée comme un modèle pour la jeunesse, un modèle de féminité forte, libre et courageuse, à même de lutter contre l’idée que les femmes sont inférieures aux hommes. Si elle a pu avoir un rapport compliqué au féminisme en 80 ans de comics, la super-héroïne est restée une icône pour les femmes, les adolescentes, mais aussi les petites filles. Même le Wonder Woman avec Gal Gadot, adulte et guerrier, a été une source d’inspiration, et de cosplay, pour les filles à partir de 6 ans. C’est peut-être pourquoi la suite Wonder Woman 1984, disponible depuis mercredi en digital et le 7 avril en vidéo, s’ouvre sur une jeune Diana en pleine formation sur Themyscira.
Les 400 coups de Wonder Woman
Diana y est montrée déterminée et courageuse, mais également tête de mule et frondeuse. Tout est déjà là, mais il lui faudra encore quelques années, et aventures, pour devenir la Wonder Woman puissante, intelligente, philosophe, et un peu trop énamourée, que les spectateurs et spectatrices de cinéma connaissent. Le comics Diana, princesse des Amazones, chez Urban Kids, explore ces jeunes années et raconte comment elle mène une vie paisible mais solitaire, avec une mère aimante mais absente. Il n’en faut pas plus pour qu’elle se crée une amie pas si imaginaire, et fasse les 400 coups. Comme ouvrir la porte d’une prison pleine de monstres. Oups.
Une super enfant avant de devenir une super-héroïne
Le récit pour enfants Chère Justice League prend la question de l’inspiration au pied de la lettre, puisqu’on y voit les super-héros DC répondre à des questions de fans. Une sympathique mise en abyme, où Wonder Woman donne des conseils à Maddy pour son 11e anniversaire, « entre filles des îles », Themyscira pour la première, Long Island pour la seconde. Elle se souvient alors de ses 11 ans, entre jeux et gâteau. L’idée est de montrer que toute super-héroïne qu’elle soit, Diana a aussi été une enfant, mais aussi une adolescente dans la série de BD, romans, dessins animés DC Super Hero Girls. Et donc qu’une enfant peut devenir sa propre super-héroïne. « Tu pourras être tout ce que tu voudras. »
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