Vitamine D3 : d’où provient-elle et laquelle privilégier

La vitamine D a fait une retour fracassant sur le marché sanitaire depuis qu’un communiqué de l’Académie nationale de Médecine du 22 mai 2020 a démontré la corrélation entre de faibles taux de cette vitamine et la mortalité par Covid-19. Mais à quoi sert-elle et quelle est la meilleure façon de se supplémenter ?

Depuis qu’un lien entre la carence en vitamine D et les formes graves de covid-19 a été établi par une centaine d’experts européens, la supplémentation en cholecalciferol (vitamine D3) est vivement recommandée. Pas du luxe, puisque selon plusieurs organismes sanitaires, 80 % des français seraient carencés en vitamine D.

Longtemps, des prescriptions rares et mal dosées

Si, une vingtaine de minutes quotidienne d’exposition au rayonnement solaire permet de synthétiser naturellement cette vitamine, présente dans nos cellules graisseuses, le faible ensoleillement sous nos latitudes ainsi qu’une alimentation déséquilibrée expliquent ce chiffre alarmant. D’où la nécessité d’un apport supplémentaire.

Jusqu’alors, les prescriptions en la matière concernaient quasi exclusivement les séniors de plus 65 ans pour lutter contre l’a déminéralisation osseuse, à raison d’une dose unique et fortement dosée (100.000 UI) par trimestre et seulement pendant les mois d’hiver. Or il a été démontré qu’une absorption sous cette forme suit une courbe qui grimpe en flèche qui retombe au niveau initial dans les deux semaines.

Les vertus de la vitamine D3

Les nouvelles prescriptions en la matière incitent donc à une supplémentation toute l’année, à raison de 400 à 800 UI /jour. Car la vitamine D3, en plus de maintenir l’équilibre du phosphore et du calcium requis pour la formation des os, renforce l’immunité et la force musculaire, améliore les fonctions cognitives (ce qui permet de lutter contre la dépression) et protègerait également des pathologies cardiovasculaires et pulmonaires.

Les formes huileuses augmentent la biodisponiblité, c’est-à-dire la capacité d’absorption rapide d’une substance par l’organisme. S’il été avéré que les formes animales telles que la lanoline, graisse prélevée dans la laine des moutons, étaient la plus adaptée, c’est en raison de sa substance et du fait que la vitamine extraite des végétaux ne contenaient que de la vitamine D2 dont le principe actif, l’ergocalciférol serait bien moins assimilé et converti dans l’organisme.

Le lichen boréal, un petit surdoué bourré de vitamine D3

Mais la découverte du lichen boréal a changé la donne. Poussant à l’état sauvage en Scandinavie, mais aussi en Irlande et au Canada, ce petit végétal échevelé a développé une prodigieuse capacité à produire les nutriments dont il avait besoin pour survivre dans ces climats extrêmes, dont une haute teneur en vitamine D3 (cholecalciferol) à la biodisponibilité remarquable. C’est à ce jour le seul végétal qui assure la supplémentation dont nous avons besoin. En plus de cette teneur qui nous intéresse ici, le lichen boréal est bourré de vertus puisqu’il permet de soigner les affections respiratoires, mais également les ulcères gastro-duodénaux. Et pour préserver lui laisser le temps de grandir et se développer toutes ses ressources, il est récolté de façon saisonnière.

Comment potentialiser l’absorption de Vitamine D3 du lichen boréal

Plutôt que la vitamine D3 synthétique (adjuvant qui pose questions) ou la laine de mouton traitée (d’autant que la tonte intensive est cruelle et le plus souvent mortelle), c’est donc cette source de vitamine D3 qui est à privilégier. Pour favoriser la biodisponibilté de ce petit prodige, les phytostérols sont indiqués en asssociation. Ces lipides végétaux, dont la structure est proche de celle du choléstérol, sont présents dans les huiles (avocat, colza, olive) aident également à baisser le taux de cholestérol LDL (dit « le mauvais choléstérol »). Evidemment, on choisit des huiles biologiques. En flacon, une pipette permet de doser au goutte-à goutte (entre 1 et 5/jour selon les indications) notre supplémentation quotidienne en vitamine D3.

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