Variants de la Covid-19 : la période d’isolement allongée à dix jours en cas de contamination

  • Allongement de la durée d’isolement
  • Généralisation de la "stratégie de criblage des variants"
  • Dépistage sans délai des cas contacts

Isolement, test, cas contacts… La Direction Générale de la Santé (DGS) a annoncé, ce dimanche 7 février, de nouvelles mesures dans sa stratégie de lutte contre les variants de la Covid-19.

Leur circulation est aujourd’hui « minoritaire », mais ces variants « présentent un risque d’échappement immunitaire et vaccinal », notamment en ce qui concerne les souches sud-africaine et brésilienne, précise la DGS.

Allongement de la durée d’isolement

Les personnes contaminées par les variants sud-africains et brésiliens devront s’isoler dix jours (contre sept actuellement).

« Du fait de la contagiosité accrue de ces deux variantes, un test de sortie d’isolement doit être systématiquement réalisé pour les personnes qui en sont porteuse. Si le test revient positif, l’isolement est prolongé de sept jours après ce résultat », avec la nécessité de réaliser un test RT-PCR de sortie, précise la DGS.

Les cas confirmés de malades d’un variant et les personnes à risque pourront recevoir l’aide d’infirmier à domicile et se verront « systématiquement proposer une offre spécifique d’hébergement ».

Généralisation de la « stratégie de criblage des variants »

La DGS a décidé de généraliser la « stratégie de criblage des variants » : tous les tests, antigénique ou PCR, qui donnent lieu à un résultat positif doivent désormais « obligatoirement faire l’objet d’une RT-PCR de criblage de seconde intention, réalisée dans un délai de 36 heures maximum ».

Cette stratégie devra être appliquée jusqu’à la création de tests de dépistage capables de détecter directement les mutations.

Le but de ces tests ? Séquencer le génome du virus pour savoir si la personne est infectée par un variant de la Covid-19 et identifier celui dont il s’agit. Si le variant sud-africain ou brésilien est détecté, la personne contaminée doit être prévenue par le laboratoire dans lequel elle a effectué son dépistage.

Dépistage sans délai des cas contacts

Toute personne cas contact avéré d’un patient infecté par le variant sud-africain ou brésilien doit se faire dépister par test PCR « dès son identification » (à partir de J0 donc) et non pas sept jours après le dernier contact avec le malade, comme le veut la procédure habituelle, « afin de démarrer sans délai les opérations de contact-tracing s’il est positif ».

En cas de test négatif du cas contact, une quarantaine de sept jours depuis le dernier contact à risque est demandée et un autre test PCR doit être effectué au terme de cette semaine.

« Il sera également demandé à l’ensemble des contacts à risque identifiés autour des porteurs de variantes d’intérêt de prévenir eux-mêmes les personnes avec qui elles ont été en contact à risque depuis leur dernière exposition à risque avec le cas index », ajoute la DGS.

Il est recommandé pour ces « contacts de seconde génération » de renforcer le port du masque en présence d’autrui, « télétravailler dès lors que cela est possible », « réduire volontairement ses contacts sociaux pendant sept jours », se faire tester dès l’éventuel premier symptôme.

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