Une chanson de Tayc accusée de faire la promotion du viol conjugal
A l’occasion de la fête de la Saint-Valentin, le chanteur Tayc a dévoilé un nouvel album surprise à ses fans, Room 96. Mais l’un des dix titres du nouvel opus de celui qu’on surnomme le « prince de l’afro love » a fait particulièrement réagir les réseaux sociaux.
L’interprète de Dodo et N’y pense plus est accusé de faire l’apologie du viol conjugal dans la chanson Quand tu dors. Dans l’introduction du morceau, un homme propose à une femme qui semble être sa compagne un scénario « pour se surprendre » : « J’rentre du boulot, toi tu dors déjà. Et plutôt que de te réveiller, je… Ah et puis laisse tomber ». Plus tard, pour introduire le refrain, Tayc chante « J’suis rentré mais tu dors. Je dois te réveiller. […] Je dois te réveiller. Pourquoi te le dire ? Pourquoi prévenir ? Ça n’te demandera aucun effort » ou encore « Toi tu dors encore. Tes lèvres sont fermées mais j’entends ton appel. Je dois te consommer […] ».
« « Pourquoi prévenir ? Ça ne te demandera aucun effort » il y a du consentement là-dedans ? », a notamment réagi une internaute sur Twitter. « Supprime le son et recommence-le. C’est bien malsain et oui c’est un appel au viol », en écrit une autre en interpellant l’ancien vainqueur de Danse avec les stars.
Pas « de relation intime sans consentement »
De son côté, Tayc a affirmé qu’il n’était pas question de viol conjugal dans la chanson. « Je vois certains commentaires inappropriés autour du titre Quand tu dors présent dans Room 96. Pour les personnes qui n’auraient pas compris le sens du titre, à AUCUN moment il n’est question de relation intime sans consentement. C’est un COUPLE. Cette femme dort, son homme rentre, la voit, la RÉVEILLE et décide d’embellir leur nuit. Heureusement, nombreux sont ceux qui l’ont bien compris », a-t-il assuré sur Twitter.
Quand tes fans te soutiennent et financent ta carrière tu peux aussi te remettre en question Julien, et surtout, arrêter avec les paroles bancales.
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Des explications qui n’ont pas convaincu tous ses auditeurs, qui se sont dit choqués ou déçus de sa banalisation du viol conjugal. Pour rappel, selon l’article 222-23 du Code pénal, le viol est défini comme étant « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise », dont la peine est de 15 ans d’emprisonnement ferme. Le viol entre époux, constituant une circonstance aggravante, est passible d’un peine de 20 ans de prison.
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