Travailler seulement 9h par semaine limiterait le réchauffement climatique

D’après un groupe de réflexion britannique, il faudrait travailler 9h par semaine pour lutter contre le réchauffement climatique.

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Une étude révèle que moins travailler permettrait de lutter contre le réchauffement climatique. Bonne nouvelle pour la France, qui fait partie des pays les plus touchés par le stress au travail et les horaires à rallonge.

Moins travailler pour utiliser moins de ressources

D’après une étude réalisée par Autonomy, groupe de réflexion britannique, il faudrait travailler seulement 9h par semaine afin de limiter le réchauffement climatique. Car diminuer le temps de travail permettrait de limiter les émissions de CO2 : moins de déplacements en voiture, moins de biens et plastiques consommés, et surtout moins de mails. Si ces derniers paraissent inoffensifs, ils sont en fait très polluants, bien plus que le trafic aérien. Bref, en travaillant moins, on utiliserait beaucoup moins de ressources. Avec une telle durée de travail, il serait donc possible, selon Autonomy, de maintenir la France sous le seuil critique de 2°C du réchauffement climatique.

« Une semaine de travail plus courte »

Pour arriver à ce constat, les chercheurs se sont basés sur des données officielles de l’ONU et de l’OCDE. Ils ont analysé le volume des gaz à effet de serre par pays et par secteur industriel, pour trois pays en particulier : la Suède, le Royaume-Uni et l’Allemagne. D’après l’étude menée, les Suédois devraient travailler 12h par semaine, les Britanniques 9h et les Allemandes, considérés comme les plus pollueurs, moins de 6h soit deux fois moins de temps que la Suède. Une moyenne de 9h par semaine serait donc la solution adaptée pour lutter contre le réchauffement climatique, soit un temps de travail diminué par 4 (la moyenne européenne étant de 36h ).

« Une semaine de travail plus courte est non seulement viable (grâce aux progrès technologiques) mais également essentielle pour une société verte et durable. » – Will Stronge, directeur d’Autonomy

Une mesure utile mais insuffisante

Mais réduire uniquement la durée du temps de travail serait insuffisant face à ce fléau. La transformation doit se faire à plus grande échelle, comme le rappelle Will Stronge : « Il est nécessaire de mettre en place d’autres mesures qui facilitent une transformation économique radicale, comme remplacer certains métiers du secteur industriel par des métiers du secteur tertiaire, l’extraction d’énergies fossiles par des actions respectueuses de la planète, par exemple, les opérations de reforestation. »

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