Thérapies de conversion : Hoshi, Eddy de Pretto et Marie Papillon appellent les députés à réagir

En France, de nombreuses personnes LGBTQIA+ sont victimes de thérapies de conversion présentées sous forme de « stage », pour guérir de leur non-hétérosexualité. Des figures influentes françaises se manifestent !

Après l’appel du compte Instagram « Le coin des LGBT » pour lutter contre les thérapies de conversions, de nombreuses célébrités ont diffusé le hashtag #RienAGuerir, tiré du collectif du même nom. « Il est urgent de mettre ce passage de loi au calendrier », explique le chanteur Eddy de Pretto sur sa story Instagram, tout comme l’artiste Hoshi et l’influenceuse Marie Papillon qui soulignent l’urgence du sujet. Tous ont tagué sur leur story, Christophe Castaner, le président LREM à l’Assemblée, pour espérer recevoir une réponse concrète. Alors que le calendrier parlementaire est fortement perturbé par la crise de la Covid-19, une loi est en attente de discussions depuis un bon moment…

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@eddydepretto a demandé en story à @CCastaner de programmer l’examen de la proposition de loi 4021 pour interdire les thérapies de conversion sur les LGBT+ !Merci de ton engagement contre la torture sur les LGBT+ @eddydepretto !#RienAGuerir #FinieslesThérapies pic.twitter.com/b0pTbf6MmS

MERCI #MariePapillon ????CONTINUEZ À PARTAGER.ON DEMANDE L’INTERDICTION DES #THÉRAPIESDECONVERSION EN FRANCE.@CCastaner @1ElisaMoreno @olivierveran @E_DupondM @EmmanuelMacron @AssembleeNat pic.twitter.com/dKMaZUVHaC

.@HoshiOfficial demande à @CCastaner de programmer l’examen de la proposition de loi 4021 pour interdire les thérapies de conversion sur les LGBT+ en France !Merci de ton engagement contre la torture sur les LGBT+ @HoshiOfficial !#RienAGuerir #FinieslesThérapies pic.twitter.com/fcJlNHWm4J

En juin 2020, la députée Laurence Vanceunebrock, avait déposé une proposition de loi pour interdire ces « thérapies de conversion » pour les personnes LGBTQIA+. Pourtant, l’Assemblée n’avait fixé aucune date pour que les députés discutent et votent. Le texte prévoit de créer une « infraction spécifique pour prohiber ces pratiques et prévoit des facteurs aggravants pour prendre en compte la situation des mineurs, public particulièrement victime de ces thérapies ». Une manière de mettre des mots et des chiffres sur ces pratiques traumatisantes. Par conséquent, si le texte est adopté, les victimes pourront enfin porter plainte. Des situations discriminantes parmi d’autres, dont sont victimes les personnes LGBTQIA+ en France…

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