"The Son" : un drame frontal sur la santé mentale des adolescents
La famille, terre de tous les maux ? Florian Zeller filme l’Amérique urbaine privilégiée en plongeant dans la psyché d’un lycéen dépressif et le désarroi de ses parents. Mais qu’y voit-on exactement ?
Le portrait d’un adolescent
Après le triomphe de son premier film tourné en langue anglaise, qui a valu à Anthony Hopkins la statuette du Meilleur acteur aux Oscars, le dramaturge adapte une autre de ses pièces à succès : The Son, ou le portrait d’un adolescent mal dans sa peau, souffrant de dépression.
Une nouvelle descente clinique et angoissante dans le psychisme humain.
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Des acteur éblouissants
Moins intérieur et labyrinthique que The Father, The Son adopte une mise en scène sobre et frontale qui s’attache davantage à décrire le désarroi impuissant de ses proches.
Famille recomposée, culpabilité parentale… Dans les rôles du père et de la mère, les grand·es Hugh Jackman et Laura Dern, très investi·es, nous éblouissent à chaque plan.
Un New York glacial
Auteur parisien abonné au succès, Florian Zeller a posé ses valises aux États-Unis et dresse un portrait de la grande ville américaine dépeinte avec précision : tourné à New York, dans un milieu privilégié, le film joue sur l’homogénéité des décors ainsi qu’une une impression de vide qui renvoient à un monde froid et politique où les personnages – très humains – semblent perdus.
De Florian Zeller, avec Hugh Jackman, Anthony Hopkins, Laura Dern, Vanessa Kirby, Zen McGrath… En salle le 1er mars.
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