Sommeil : un tiers des enfants aurait plus de mal à s'endormir depuis le début de la crise sanitaire
Selon une étude de Santé publique France, le premier confinement aurait fortement affecté le sommeil des enfants et des adolescents. Leur santé mentale, dans sa globalité, est également touchée.
Insomnie, cauchemars… Les enfants et les adolescents observent eux-aussi les effets de la pandémie sur leur santé mentale. Une étude de Santé publique France, publiée le jeudi 20 mai 2021, révèle que près d’un tiers de ces derniers a plus de mal à trouver le sommeil depuis le premier confinement. Sur les 3 900 personnes interrogées*, 27,2 % des 9-12 ans et 30 % des 13-18 ans sont concernés.
C’est plus dur pour les ados
Mais il n’est pas uniquement question de la difficulté d’endormissement. Cauchemars (12,5 %), réveils nocturnes (18,3 %) ou encore fatigue matinale (27 %)… c’est tout le mécanisme du sommeil qui semble avoir été bouleversé depuis le début du printemps dernier. L’étude révèle d’ailleurs que les adolescents entre 13 et 18 ans « semblent présenter une santé mentale plus impactée par rapport aux plus jeunes ».
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En revanche, les plus jeunes enfants sont plus nombreux à se sentir moins joyeux (26,4 %) et moins détendus (29,1 %) au cours de la journée.
Leur rapport à la nourriture a également été modifié puisque 25,1 % des ados disent manger plus, voire même trop. Selon l’étude de Santé publique France, « les filles semblent présenter une santé mentale plus impactée que les garçons » . Et sur ce point, elles sont deux fois plus concernées qu’eux.
Des symptômes psychologiques plus graves
Si la dégradation du sommeil des enfants et des adolescents inquiète déjà, l’enquête démontre cependant des symptômes psychologiques plus sévères. En effet, 7% des ados (2,2 % des enfants) se sentent tristes plus souvent et 13,1 % des ados (5,2 % des enfants) ont vu leur nervosité augmenter.
Malgré tout, ces signes inquiétants restent tout de même plus rares.
* Etude menée entre le 9 juin et le 14 septembre 2020 auprès de 3 900 enfants et adolescents âgés de 9 à 18 ans et de leurs parents, avec deux questionnaires distincts sur leur vécu lors du confinement (un pour les jeunes, un pour les parents).
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