Quelles sont les huit dimensions du bien-être ?
- Le bien-être physique : un corps en bonne santé
- Le bien-être émotionnel : la bonne gestion de nos émotions
- Bien-être financier : une relation saine avec l’argent
- Bien-être social : des relations essentielles à notre bonheur
- Bien-être professionnel, environnemental, spirituel et intellectuel
La notion de bien-être est aussi universelle que subjective. Mais elle est avant tout multiple : il serait possible d’atteindre le réel bien-être en l’abordant à travers ses différentes dimensions. Car il existe de nombreuses facettes du bien-être : 8 dimensions semblent essentielles à tout individu qui souhaite maximiser son bonheur et son épanouissement. Elles sont le bien-être physique, émotionnel, social, intellectuel, spirituel, environnemental, professionnel et financier.
Une multiplicité s’expliquant par le fait que “nous sommes des êtres multidimensionnels”, souligne Minaa B, thérapeute, au média Well and Good. Interdépendantes, ces nombreuses perspectives du bien-être ont l’avantage de permettre que “l’amélioration [d’une] provoquera une cascade de changements positifs dans toutes les autres dimensions”, ajoute le médecin Scott Kaise à The Healthy.
Alors comment améliorer notre bien-être à l’aide de ces dimensions ?
Le bien-être physique : un corps en bonne santé
Il convient d’abord d’aborder le bien-être dans sa globalité. « Cette dimension globale du bien-être est importante. C’est être bien chez soi, dans son milieu professionnel, dans ses émotions, dans sa spiritualité, dans sa sociabilité… Elle doit être cultivée au quotidien. Et ce n’est pas juste une quête, une destination. Le but est aussi le chemin : comment on l’atteint, qu’est-ce qu’on met en place au quotidien pour être bien jour après jour ? », commence Julia Monnier, naturopathe.
Et la première dimension du bien-être à travailler pour se sentir heureux.se est sans doute la plus évidente : le bien-être physique. Un vieux dicton latin dit ‘un esprit sain dans un corps sain’. Car finalement, tout part de ce que notre corps peut faire. Ainsi, le bien-être physique peut se définir comme le fait de maintenir son corps et son organisme dans les meilleures conditions possibles, à l’aide d’une activité physique, d’un bon sommeil et d’une alimentation saine.
Plus important encore : le bien-être physique servira de base à toutes vos autres dimensions car « tout ce que vous faites dépend de votre santé physique, donc cette région est un excellent point de départ”, précise le médecin Scott Kaise au média The Healthy. Néanmoins, un corps sain n’est rien sans un esprit tout autant sain.
Le bien-être émotionnel : la bonne gestion de nos émotions
Ainsi, en plus du bien-être physique, le bien-être émotionnel semble l’un des piliers d’une vie pleinement heureuse. « Le bien-être psycho-émotionnel repose sur la bonne gestion du stress et des émotions » ajoute la naturopathe. En effet, le bien-être émotionnel se caractérise par le fait d’éprouver librement, d’exprimer sans crainte et de gérer facilement ses sentiments et émotions. Et de pratiquer la résilience, la capacité à faire face aux épreuves de la vie.
Plus précisément, le bien-être émotionnel réside dans « la capacité de pratiquer des techniques de gestion du stress et de relaxation, d’être résilient, de renforcer l’amour de soi et de générer les émotions qui conduisent à des sentiments agréables”, explique Tchiki Davis, autrice, à Psychology Today. Car « il est impossible d’avoir une vie saine et épanouissante si l’on ne se sent pas bien émotionnellement », précise Very Well Mind.
Mais comment l’atteindre ? « Il y a des outils simples. Puisque tout dépend de comment on gère le stress et les émotions, on peut utiliser des techniques comme la méditation, la sieste ou encore l’auto-massage », propose de son côté Julia Monnier. Mais se promener dans la nature, pratiquer l’art, des exercices de respiration ou du sport sont autant de façons d’apprendre à réguler ses émotions et son stress, afin d’atteindre un véritable état de bien-être émotionnel.
Bien-être financier : une relation saine avec l’argent
Troisième dimension : le bien-être financier. Il se caractérise, lui, par la satisfaction pleine qu’ont les individus à l’égard de leur situation financière, mais aussi de leurs projets financiers, actuels et futurs. Quelle relation avez-vous avec l’argent ? Pensez-vous bien gérer vos ressources financières ? Des questions pour mesurer la bonne santé de votre bien-être financier. Bien qu’il ne soit pas toujours dépendant de nous, cet aspect du bonheur est plus important qu’on ne le pense.
Et, ce, notamment pour les femmes. Car « l’indépendance financière nous donne la possibilité de vivre comme nous le voulons”, précise Shanna Tyler, coach de vie à Well and Good. Une autonomie de notre porte-monnaie qui garantit l’indépendance féminine et mène à la liberté des femmes. Et “qu’il s’agisse de quitter une relation ou un emploi, [il est avantageux d’avoir] les finances en ordre”, ajoute Claire Wasserman, au même média.
Encore largement tabou dans nos sociétés, la question de l’argent est pourtant fondamentale dans la quête du bien-être. Et du mieux-être. C’est ce que pensent en tout cas une grande majorité de Français.es : « à l’unanimité ou presque (95%), les Français jugent que si l’argent ne fait pas le bonheur, il y contribue », avait révélé une enquête pour Harris et Cetelem, en 2022.
Bien-être social : des relations essentielles à notre bonheur
Mais que serait le bonheur sans nos relations familiales, amicales et amoureuses ? Notre cercle social participe grandement à notre bien-être global. Ainsi, le bien-être social ou relationnel concerne, quant à lui, la mise en place d’un système de soutien fiable. Et ce dernier peut être évalué par le fait de se sentir, ou non, connecté.e aux autres, bien entouré.e mais aussi aimé.e. Et dans le fait d’entretenir une bonne communication avec un entourage positif pour nous.
D’après la BBC, le bien-être social doit avant tout être sain. Et selon le média anglo-saxon, « être socialement sain comprend : être capable d’interagir avec un éventail de personnes et d’avoir un sentiment d’appartenance, avoir du respect, de l’empathie et de la tolérance envers les autres, être capable de gérer les émotions en fonction de la situation, reconnaître et gérer les effets des actions sur autrui, connaître les droits et les responsabilités ».
Mais comment atteindre le bien-être social, si l’on est, par exemple, en proie à une difficulté à interagir avec les autres ou à maintenir des relations dans la durée ? « Pour développer le bien-être social, nous devons développer nos compétences sociales, comme la gratitude, la gentillesse et la communication. Les compétences sociales nous permettent d’avoir plus facilement des interactions positives avec les autres”, explique l’experte à Psychology Today.
Bien-être professionnel, environnemental, spirituel et intellectuel
Alors que nous passons la grande majorité de notre vie à travailler, il semble évident que le bien-être professionnel participe à notre épanouissement. Il s’agit ici de se sentir satisfait dans son travail. Mais c’est aussi « la capacité à poursuivre ses intérêts, ses valeurs et son objectif de vie afin de trouver un sens à sa vie, d’être heureux et de s’enrichir professionnellement”, ajoute Psychology Today.
Quant au bien-être environnemental, il consiste à s’épanouir dans son environnement, plus ou moins proche. Par exemple, son lieu de vie, son habitat ou plus largement le fait de vivre à la campagne ou en ville, participent à ce bien-être. Autre dimension : « le bien-être spirituel, c’est d’avoir foi en quelque chose, de vivre et d’expérimenter la vie, c’est comme une raison d’être », complète la naturopathe. Cela peut s’exprimer dans la religion mais aussi dans un art de vivre.
Pour finir, le bien-être intellectuel se caractérise, lui, par le fait de pouvoir élargir ses connaissances et compétences, stimuler son esprit et sa créativité tout au long de la vie. Mais heureusement, « nous ne sommes pas obligé.es de cocher les 8 cases pour être heureux.se. Chacun.e aura une définition différente de chaque bien-être, selon ses priorités et capacités. Ce qu’il faut, c’est chercher à toujours faire de son mieux, tout est une question d’équilibre », conclut Julia Monnier.
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