Quatre mariages et un enterrement : la scène culte où Carrie dit à Charles avoir eu 33 amants

Sorti en 1994, Quatre mariages et un enterrement demeure une comédie romantique indémodable. Ce n’est pas pour rien que le réalisateur, Richard Curtis, a ensuite signé d’autres comédies anglaises inoubliables : Coup de foudre à Notting Hill, Bridget Jones, Love Actually, Good Morning England

Cejeudi 11 février, à 21h00, TF1 Séries Films rediffuse Quatre mariages et un enterrement, ou l’histoire d’amour impossible et éprise de liberté entre Charles (Hugh Grant) et Carrie (Andy McDowell).

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Rencontrés au premier mariage

Comme son nom le laisse entendre, la rencontre entre Charles, célibataire britannique convoité aux multiples conquêtes, et Carrie, une Américaine libre, a lieu au moment du premier mariage. Le charme est immédiat, et les deux invités passent une nuit ensemble.

Une aventure d’un soir, pour Carrie. Pas pour Charles, qui aurait aimé la revoir. Le prochain mariage les réunira encore une fois, avant celui de Carrie, qui doit épouser un riche Écossais. C’est par hasard, alors qu’il cherche un cadeau mariage (oui, dans Quatre mariages et un enterrement, les anciens amants s’invitent à leurs mariages), que Charles tombe sur elle.

Et c’est finalement lui qui devra l’accompagner pour choisir sa robe de mariée. Après cette scène, la complicité entre les deux renaît.

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Les 33 conquêtes de Carrie

Après le choix de la robe, Charles et Carrie se retrouvent face-à-face, dans un café. « Ça doit faire drôle de se dire qu’on va seulement coucher avec une seule personne. Tu ne le tromperas pas ? », lance Charles. « Non, pas après le mariage. J’ai prévenu Hamish que s’il me trompait, je le tuerai. Ça vaut aussi pour moi. De toute façon, ça va, je peux dire que j’ai eu ma part », lui répond Carrie.

« À partir de quand peut-on dire qu’on a eu sa part de nos jours, d’après toi ? », lance Charles. Débute alors une des meilleures scènes du film, où Charles va perdre pied. Depuis le début, l’histoire veut qu’il soit le charmeur. En quelques minutes, Carrie le détrône. « Oui, mais combien ? J’ai vu ta robe. On a plus de secrets l’un pour l’autre ». L’Américaine se prête donc au jeu, un peu gênée au début, elle va finir par revenir sur ses conquêtes.

Le 32, très bien. Et ensuite mon fiancé, le 33.

« Voyons… La première fois, ça compte, on s’en souvient. C’était assez réussi (….) Le sixième, le jour de mon anniversaire, dans le lit de mes parents. Inoubliable. » « Et ça te faisait quel âge ? » Dix-sept ans. »

Le voici déboussolé face à cette femme libre qui a multiplié les conquêtes. Il ne peut pas s’empêcher d’être mal à l’aise face aux détails énoncés par celle qu’il aime. « Le neuvième, contre une clôture. Extrêmement inconfortable, je ne te conseille pas. » Et il n’est pas au bout de ses surprises. Son énumération continue, mais il n’y prête presque plus attention.

Carrie inverse les rôles

Peu importe, il l’aime, et peut-être encore davantage à ce moment-là. La musique ralentit : « Le 32, très bien. Et ensuite mon fiancé, le 33. » « Et moi, je viens après ton fiancé ? », se questionne Charles. « Non, tu es le 32 ! »

« Et toi, tu en as eu combien ? », lui demande-t-elle. Malaise : « Moi j’en sais rien… Pas autant, en tout cas. C’est à se demander ce que j’ai fait de mon temps. Je travaillais, j’ai beaucoup travaillé, j’ai passé toutes mes nuits à ça. »

C’est bien Carrie qui mène le jeu, qui prend le dessus. C’est elle qui fait ses propres choix, depuis le début. Elle est libre, l’a toujours été. Et dans sa relation avec Charles aussi.  

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