Première année : ce film est-il inspiré d’une histoire vraie ?
A l’occasion de la première diffusion en clair du film Première année dimanche 21 février 2021, à partir de 21h05 sur France 2, Télé Star vous dévoile si ce long-métrage s’inspire d’une histoire vraie ou pas.
Sorti au cinéma en 2018, le film intitulé Première année, réalisé par Thomas Lilti, sera diffusé pour la première fois en clair à la télévision française dimanche 21 février 2021, à partir de 21h05 sur France 2. Porté par Vincent Lacoste et William Lebghil, ce long-métrage met en scène le personnage de Benjamin, incarné à l’écran par William Lebghil, qui arrive directement du lycée en première année de médecine. Il fait la rencontre d’Antoine, interprété par Vincent Lacoste, qui entame de son côté sa première année de médecine pour la 3ème fois. Benjmain réalise rapidement que cette année ne sera pas une promenade de santé.
Dans un environnement compétitif violent, avec des journées de cours ardues et des nuits dédiées aux révisions plutôt qu’à la fête, les deux étudiants devront s’acharner et trouver un juste équilibre entre les épreuves d’aujourd’hui et les espérances de demain. Si Thomas Lilti s’est basé sur son vécu pour écrire Première année au départ, le cinéaste s’est vite rendu compte qu’il ne pouvait pas se permettre de raconter cette histoire du haut de ses souvenirs datant d’il y a 20 ans. Le réalisateur est alors retourné sur les bancs de la faculté où il avait passé le concours pour devenir médecin, et s’est rendu compte à quel point les études de médecine sont au bord de l’implosion.
Première année : une vraie "boucherie pédagogique"
"Je n’avais pas un souvenir vraiment très chouette de cette année que j’avais vécue, mais ce que j’ai découvert était vraiment pire. Comme pour beaucoup d’autres filières, en plus de la difficulté du concours et de la pression, les étudiants doivent aujourd’hui se battre pour rentrer dans les amphis. Il y a beaucoup trop d’étudiants, pas assez de salles, pas assez de profs. C’est une vraie ‘boucherie pédagogique’. C’est devenu encore plus dur qu’à mon époque" a expliqué Thomas Lilti.
"J’ai donc mis mes souvenirs dans un coin et je suis allé à la rencontre de ceux qui venaient de passer le concours, de ceux qui venaient d’échouer et de ceux qui espéraient encore. C’est un travail de reportage, quasiment journalistique, pour bien comprendre l’état du milieu que je voulais raconter. Tous ces gens rencontrés sont dans le film. C’est important qu’ils soient à l’écran. Le film est vraiment un mélange de mon vécu et de ces rencontres" a-t-il également ajouté.
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