Pour ou contre les montres connectées dédiées aux femmes ?
Avec Lily, Garmin met en orbite sa première montre connectée au féminin, allant jusqu’à afficher les cycles menstruels et de grossesse. Un nouvel outil pratique ?
C’est l’outsider high-tech qui aura su se tailler en une poignée d’années sa part du marché horloger. Pourtant, si beaucoup de montres connectées se sont piquées de sport de haut niveau ou du bien-être, personne ne s’était encore aventuré du côté de la montre au féminin. Un nouveau terrain de jeu que revendique dorénavant Garmin avec sa Lily. Au point de se demander ce qui peut la différencier des autres modèles neutres.
Taille avisée
Montre connectée Lily de Garmin.
D’un côté, la carrure racée des montres Tag Heuer Connected ou Hublot Big Bang E, flirtant autour d’un 45 ou 42 mm de diamètre. De l’autre, les bracelets pop interchangeables qui viennent parer et piquer les montres Louis Vuitton ou AppleWatch Hermès d’une mixité bien dans l’air du temps. Au milieu de cette offre de taille, le boîtier 34 mm taille fillette de la Lily de Garmin (disponible en version classique ou sport) offre un visage plus calibré pour les poignets féminins. Pour une certaine esthétique du moins, car bon nombre apprécient justement le volume d’une montre unisexe.
Temps féminin
Pour dénicher le véritable détail singulier, il faut glisser un coup d’œil du côté des fonctions de cette montre. Pulsation, respiration, hydratation, suivi du sommeil ou de l’activité quotidienne avec décompte du nombre de pas ou des calories… À première vue, la Lily déroule un panel désormais classique. C’était sans compter la capacité de la montre à afficher les cycles menstruels et de grossesse de sa propriétaire. Une attention toute particulière sur ce temps fort habituellement tracké par une série d’applications dédiées (Clue, Glow, Flo Period Tracker…) et qui peut désormais s’afficher à fleur de peau. À moins de préférer lancer une série d’exercices de respiration pour gérer son stress ou d’activer une des nombreuses activités intégrées, entre yoga ou pilates. Une nouvelle variation étonnante qui devrait faire débat entre celles qui reprochent un marketing trop choisi et celles qui saluent la levée du tabou contre les cycles féminins.
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