Philippe Lacheau lance « Alibi.com 2 » pour le mensonge et pour le rire
- « Alibi.com 2 » ressuscite l’agence spécialisée dans le mensonges pour tirer d’affaire le héros sur le point de convoler.
- Philippe Lacheau et ses potes ont ajouté Arielle Dombasle et Gérard Jugnot aux habitués de leurs délires.
- Les situations tournent au pur chaos pour ce délire triomphalement accueilli au Festival de l’Alpe d’Huez.
La « bande à Fifi » reprend du service pour Alibi.com 2, qui a reçu un accueil triomphal en ouverture du Festival de l’Alpe d’Huez. Philippe Lacheau s’y dirige de nouveau face à ses complices habituels : Julien Arruti, Tarek Boudali et Elodie Fontan qui incarne la femme que le héros va épouser dans ce deuxième volet. Problème : les futurs beaux-parents coincés (Nathalie Baye et Didier Bourdon) de ce dernier exigent de rencontrer ses géniteurs.
Et c’est là que les nouvelles recrues entrent en scène en la personne de la maman star du X du héros (Arielle Dombasle, plus fofolle que jamais) et celle de son papa escroc (Gérard Jugnot qui tondrait un pou pour vendre sa peau). Impossible de faire se télescoper ses parents divorcés et envahissants avec ceux de sa fiancée. Il faut donc redonner vie à l’agence « Alibi.com », créatrice de mensonges toutes catégories, pour essayer de sauver la situation. « Plonger mes personnages dans le chaos est toujours un plaisir pour moi, explique Philippe Lacheau à 20 Minutes. Le mensonge permet des variations illimitées dans ce domaine. »
Une complicité communicative
Le groupe de potes n’a pas lésiné sur les moyens pour provoquer les rires. « On a le droit ne pas être réceptif à mon humour mais je crois qu’on peut me concéder le fait que je me donne du mal », insiste l’acteur-réalisateur. Dès les premières images, les gags potaches et assumés comme tels sont au centre d’une action mise en scène avec un soin méticuleux. « Mon boulot est de faire croire que nous improvisons alors que tout est évidemment calculé et prévu à la virgule près. » La séquence finale où le public ne sait plus où donner de la tête tant les péripéties gaguesques s’enchaînent fait une démonstration éclatante de la maîtrise du réalisateur.
« Je suis un fan des comédies françaises comme celle de Louis de Funès mais aussi de films plus récents comme ceux de Michaël Youn, précise Philippe Lacheau. Je crois que mes films correspondent à cela car ils réunissent plusieurs générations de comiques et d’interprètes tendant vers le même but : faire rire. » La complicité entre les actrices et les acteurs unis sous sa houlette fait ressentir une grande tendresse pour cette comédie pleine d’entrain et dépourvue de la moindre méchanceté.
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