#PasToucheAMonHijab : Quand les réseaux sociaux s'opposent à l'islamophobie
Les communautés d’Instagram et de Twitter montrent du doigt le Sénat, et comptent bien garder leurs droits.
Il y a trois semaines, le projet de « loi séparatisme » arrivait pour plusieurs jours de débat au Sénat. De nombreux amendements ont été déposés, dont deux qui ont choqué une partie de l’opinion publique : l’interdiction du port du voile pour les accompagnatrices scolaires et l’interdiction des signes religieux pour les mineurs dans l’espace public, soit le port du voile pour les jeunes femmes. Depuis quelques jours, le hashtag #PasToucheAMonHijab inspiré de son équivalent anglais #HandsOffMyHijab, se diffusent sur Instagram et Twitter, pour mettre la lumière sur la volonté liberticide de ces votes.
Coucou Twitter, nous avons créé un hashtag sur les réseaux sociaux #pastoucheamonhijab pour dénoncer les propositions de lois liberticides en France sur le sujet!! N’hésitez pas à nous rejoindre (surtout sur Insta). La version française de #HandsOffMyHijab c’est notre cause ???????????????? pic.twitter.com/vePnZJFgEy
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#PasToucheAMonHijabParce que tu n’as cessé de faire mon corps ton champ de bataille.Parce que tu ne peux pas accepter qu’il existe d’autres visions d’émancipation, de liberté et d’indépendance, que la tienne. #DontTouchMyHijab #HandsOffMyHijab pic.twitter.com/xBTKVPQ5M7
Que vous portiez le foulard ou non, que vous soyez musulman(e)s ou non, que vous soyez d’accord avec le hijab ou non. Agissez. Soyez solidaires. Car détrompez vous, il ne s’agit pas là du problème et de régulation de certaines, mais de toutes et tous #PasToucheAMonHijab
Pour la majorité des sénateurs, le voile serait donc un symbole d’infériorité de la femme par rapport à l’homme, il serait aussi imposé aux musulmanes. Des affirmations qui fond bondir les concernées, et qui, dans le communiqué qui accompagne l’arrivée de ce hashtag sur la toile, expriment leur colère : « nous portons nos voiles fièrement et par choix, ils ne nous oppressent pas, mais nous libèrent. Si quelque chose nous oppresse, c’est ce gouvernement qui refuse de nous laisser nous exprimer librement et ouvertement ». Un mouvement qui fait appel à tout le monde, musulman ou non, pour éviter à tout prix que l’Assemblée nationale ne promulge ces lois, parce qu’après tout,« c’est la cause de toutes les femmes, (…) une fois de plus nous ne sommes pas libres de notre corps ». Un texte polémique auquel s’est d’ailleurs ajouté la semaine dernière l’interdiction de la prière dans les universités…
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