OVNI(s), la série venue d’ailleurs

Envie de plonger dans un bain 100% seventies ? De complets en tergal et de DS Citroën break, de jingles des journaux télévisés d’antan et de papiers peints à motifs géométriques ? Plongez dans OVNI(s), la nouvelle création originale de Canal+.

Le toujours parfait et moustachu Melvil Poupaud y incarne un ingénieur aéronautique qui rêve d’Ariane mais qui a la fâcheuse habitude de faire exploser ses fusées.

Pour le mettre au placard un moment, son chef l’envoie diriger une agence gouvernementale dévolue à l’étude des ovnis, et le voilà catapulté dans un univers de doux dingues où l’on élève des flamants roses, où l’espéranto est encore considéré comme la langue de l’avenir et où l’ovni, c’est plutôt lui.

Une série colorée et ludique

Le réalisateur Antony Cordier (à qui l’on doit les beaux films Douches froides et Gaspard va au mariage) et son équipe ont conçu un écrin visuel à la direction artistique élaborée, souvent rare dans les séries françaises.

On sent un plaisir communicatif à choisir décors, costumes en harmonie avec le fantasme d’une époque révolue plutôt qu’avec sa réalité. Cela donne une sorte de poésie, où les intrigues importent finalement peu.

L’atout d‘OVNI(s) est de créer un vrai univers, coloré et ludique, une bulle foutraco-vintage sympathique. On ne sait pas toujours où ça va, mais c’est très joyeux, et c’est le principal.

Sur un scénario de Clémence Dargent et Martin Douaire, avec aussi Quentin Dolmaire, Géraldine Pailhas, Daphné Patakia, en janvier sur Canal+.

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