Oméga 3 : qu'est-ce que c'est déjà ?

« Riche en oméga 3 ». Voilà une phrase que nous avons tous déjà vu ou lu sur des emballages de produits. Si les fabricants de l’agro-alimentaire les utilisent pour vendre davantage, c’est bien parce que ces derniers participent au bon fonctionnement de notre organisme. Mais comment ?

Chaque année, les oméga 3 sont au centre de nombreuses recherches et les recommandations nutritionnelles les concernant sont souvent mises à jour. Non synthétisables par la plupart des mammifères, dont l’être humain, les oméga 3 sont essentiels et doivent donc être apportés par l’alimentation. 

Les oméga 3, des acides gras qui nous veulent du bien

Les oméga 3 sont des acides gras que notre organisme ne peut produire lui-même, mais qui sont nécessaires à son bon fonctionnement. Ils doivent donc être apportés par le biais de l’alimentation. 

« Nos besoins en oméga 3 pour un adulte bien portant sont de 2 à 3g par jour, ce qui correspond en pratique à un pavé de saumon de 100g, ou 4 à 5 cuillères à café d’huile de colza », explique Déborah Ohana, diététicienne nutritionniste. 

Les bienfaits des oméga 3  

Les oméga 3 ont de nombreux bienfaits pour notre organisme. Ils sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du système nerveux et même du cerveau. Ils permettent de réguler la tension artérielle, favorisent l’élasticité des vaisseaux, et l’agrégation des plaquettes sanguines. Les oméga 3 permettraient également de maintenir une bonne santé mentale. Les Japonais par exemple, qui en consomment en grande quantité, sont nettement moins touchés par des maladies cardiovasculaires.

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Où trouver des oméga 3 ?

On trouve des oméga 3 en abondance dans l’alimentation méditerranéenne et japonaise, riches en animaux marins et plantes vertes. « Les sources les plus riches sont les poissons gras (saumon, hareng, maquereau, sardine…), et les huiles de colza, de noix et de lin » complète Déborah. 

À plus faible dose, les animaux qui se nourrissent de végétaux terrestres comme le bœuf par exemple, sont également une source d’oméga 3. En France, il s’agirait même de la source principale de consommation de cet acide gras, du fait du régime très riche en viande de la plupart des Français*.

Équilibrer les différents types d’oméga

En plus des oméga 3, il existe deux autres formes d’acides gras dans notre alimentation, les oméga 6 et 9. Contrairement aux deux premiers, les omégas 9 ne sont pas vus comme essentiels à notre fonctionnement, et ils sont présents dans la plupart des graisses que nous consommons au quotidien comme l’huile d’olive ou les noisettes. Ainsi, une carence en oméga 9 est quasiment impossible ! Les oméga 6, quant à eux, sont présents dans l’huile de maïs, de tournesol ou encore de soja. 

Pour bénéficier de leurs bienfaits à tous, il est nécessaire d’équilibrer les apports entre les trois types d’oméga. En effet, un excès en oméga 6 peut même nuire à l’action des oméga 3 au sein de notre organisme. Le docteur ajoute : « si un déséquilibre se fait en faveur des oméga 6, les oméga 3 ne peuvent pas jouer leur rôle de protection et le risque de maladies cardiovasculaires augmente. Nous devrions consommer dans l’idéal 4 fois plus d’oméga 6 que d’oméga 3, ce qui est largement inférieur à notre consommation actuelle, qui avoisine les 30 fois plus. » 

Merci au docteur Déborah Ohana, diététicienne nutritionniste spécialisée en nutrition du sport, micro-nutrition et troubles du comportement alimentaire

https://www.do-nutrition.com/  

* Source  www.anses.fr 

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