Navet : nos idées recettes
Pas facile de se pousser du collet et de redresser ses fanes quand on vous traite de “navet” ! Une réputation injuste, tout droit venue du Moyen Age où notre petit légume était déjà trop répandu pour être vraiment apprécié.
L’habitude se poursuivit au XIXe siècle de traiter un tableau de “navet”, avant de gagner le monde du théâtre et celui du cinéma. Un tribut payé à sa longévité : c’est le monde gréco-romain qui le mit sur les tables. Pline l’Ancien déjà nous en décrit des longs, des ronds, des plats et même des gros comme des citrouilles…
Aujourd’hui encore, il arbore des formes et des couleurs multiples : blanc, violet, jaune, mauve, noir… et s’appelle boule-d’or, long-noir-de-caluire, rond-de-croissy, blanc-de-milan ou nancy-à-collet-rouge.
L’hiver, on l’aime en soupe, en gratin, en purée, ou glissé dans des ragoûts. Quand il est petit, on peut aussi le goûter cru, râpé avec des pommes et une sauce au citron ; ou le caraméliser avec du sucre et un peu de graisse d’oie pour accompagner une volaille. Vous avez dit fade ?
Comment bien choisir le navet ?
L’hiver, il n’arbore pas ses feuilles vertes et drues, signe de fraîcheur. Par contre, il doit être ferme et lourd dans la main, peau lisse et brillante, sans rides. Ne le conservez jamais dans du plastique, il a besoin de respirer.
Autour de 2,50 € le kilo.
Les bienfaits du navet
Il est riche en eau, donc évidemment peu calorique, avec 20 kcal aux 100 g. Une autre raison d’en faire une consommation régulière: sa richesse en vitamine C (65 mg). Et comme tout les crucifères (comme le brocoli, le chou-fleur ou le radis), il joue un rôle dans la prévention de certains cancers.
Quel vin servir avec le navet ?
C’est un discret qui s’efface volontiers devant ceux qu’il accompagne : cuisiné en jardinière avec d’autres légumes, préférez un rosé de Loire ; avec un navarin d’agneau, un chinon rouge ; avec du canard, un vin de la Vallée du Rhône fera très bien l’affaire.
Texte : Sophie Denis
Source: Lire L’Article Complet