#MembreDes22PourCents : 22 % des 18-30 ans ne se considèrent ni homme ni femme, Twitter s'embrase
Un documentaire, prochainement diffusé sur M6, montre que 22 % des 18-30 ans ne se considèrent ni homme, ni femme. Repris fièrement sur Twitter, l’hashtag #MembreDes22PourCents embrase le réseau social.
Souvent critiqués, les réseaux sociaux restent néanmoins une plateforme solide d’expression publique. Ainsi, il y a quelque temps, l’hashtag #FreeUyghurs avait permis de mettre en exergue le terrible sort réservé aux musulmans de Chine. Aujourd’hui, c’est un autre mot-dièse qui permet de lever le voile sur un fait encore méconnu de la société française. #MembreDes22PourCents désigne, en effet, les 22 % des 18-30 ans se considérant non-binaires, c’est-à-dire ni homme, ni femme. Une partie de la population encore trop souvent ignorée mais qui sera mise en avant dans un documentaire diffusé dans l’émission Zone Interdite, dimanche 10 janvier.
Ici on est #MembreDes22pourcents et si ça vous plaît pas, bin je m'en tape pic.twitter.com/lFNELojsCT
#MembreDes22pourcents je suis genderfluid et j'en suis fièr.e . pic.twitter.com/QUUY6DseUG
Si on estime que la dysphorie de genre touche 1% des français il ne reste que 21% de gens qui veulent juste se faire remarquer. C'est fait, mission accomplie !#MembreDes22pourcents
#MembreDes22pourcentsPenis = garçon Vagin = filleVos enfantillages d’ado mal dans sa peau c est uniquement parce que ce réseau social de merde existe.Dans 10ans vous vous moquerez de vous même les petits ????Vos avis balec je précise
En attendant, l’hashtag #MembreDes22PourCents s’est retrouvé en Top Tendance sur Twitter déclenchant, tour à tour, encouragements et moqueries dans les commentaires. Certains allant même jusqu’à refuser de reconnaître l’existence de la non-binarité. Sarah Fournier, co-réalisatrice du documentaire, explique pourtant que ce phénomène a toujours existé mais que les sociétés précédentes étaient bien trop stigmatisantes pour en parler librement. Pour autant, l’ambivalence dans les réactions montre combien ce pourcentage – pourtant non-négligeable des Français – reste profondément incompris encore aujourd’hui. Espérons que l’émission de M6 fera changer les mentalités.
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