Marina B, les bijoux vintage dont la cote va s'envoler aux enchères parisiennes

Jolie maison graphique lancée en 1978 par un autre talent de la famille Bulgari, Marina B affole depuis déjà de nombreuses années les Américaines passionnées de vintage. Moins courue en France, la voici désormais qui trône en bonne place chez Artcurial cette saison.

Il en va ainsi des différences culturelles. Si René Boivin, Cartier, Suzanne Belperron ou Van Cleef & Arpels règnent en maître sur les places parisiennes et londoniennes, d’autres comme David Webb et Marina B attirent tous les regards à New York. Comme le confirme Jill Heller, ex-rédactrice joaillerie qui a fait de sa passion du vintage un véritable business plébiscité par Rihanna notamment pour ses apparitions. «Marina B est l’une des créatrices qu’on me réclame le plus, tant en vintage qu’en contemporain, mais ce sont surtout ses chokers en cabochon des années 1980 qui s’arrachent. Sa palette de couleur est saisissante et ses colliers semblent toujours dans l’air du temps (si ce n’est plus).»

Car la force de Marina Bulgari (née en 1930 à Rome de Costantino Bulgari, lui-même fils du fondateur Sotirios Voulgaris) c’est d’avoir su mêler les codes et le savoir-faire de son héritage familial mythique pour en faire une véritable marque à part. Si certains symboles, comme le Tubogas, sont mutuels, on reconnaît en un instant la signature visuelle de Marina B. Une allure déployée dans ses boutiques de Genève, Paris, Milan et New York dans les années 80 mais aussi au cou de Grace Kelly ou Elizabeth Taylor, avant que la marque ne soit vendue en 1999. «C’est un incontournable pour tout collectionneur de bijoux qui se respecte. On l’associe au glamour italien certes, mais pourtant mes clients portent du Marina B avec leurs jeans», ajoute Jill Heller.

Affaire de famille

Jeu de chokers allurés signés Marina B repérés sur le compte Instagram de Jill Heller.

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