Marches pour le climat : Des milliers de manifestants dénoncent un projet de loi pas assez ambitieux.

Ils étaient plus de 100 000 Français à dénoncer l’inaction du gouvernement et les fausses promesses d’Emmanuel Macron.

De plus en plus de rapports scientifiques alertent sur la situation critique de la planète. L’écologie faisait donc partie des grandes promesses d’Emmanuel Macron, qui avait promis d’inscrire la loi climat dans l’article 1 de la Constitution. Pourtant, beaucoup considèrent ce texte trop timide, et souhaitent des promesses plus concrètes. Hier, plus de 160 marches pour le climat on eu lieu partout en France, et ont rassemblé plus de 115 000 personnes selon les organisateurs. Le but de ces marches ? Dénoncer le projet de loi climat, pas assez ambitieux aux yeux des militants, mais surtout mettre la pression au Sénat, qui vient de recevoir le projet. Leur souhait : que les sénateurs valident l’inscription du texte dans la constitution.

Quelques-unes des pancartes dans le cortège qui avance au son des fanfares. #MarchePourLeClimat pic.twitter.com/Eqqrv7tuHH

Selon certaines sources, le chef de l’État aurait abandonné l’idée d’intégrer ce projet de loi dans la Constitution. Pourtant, l’Élysée dément et affirme que la modification de l’article 1 est loin d’être enterrée. Lors de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, hier, Emmanuel Macron s’est porté garant « qu’il n’y aura pas d’abandon ». « Ce texte va vivre sa vie parlementaire, qui seule permet d’aller au référendum si les sénateurs et les députés s’accordent », se dédouane le chef de l’État. Une révision constitutionnelle qui paraît bien compliquée à obtenir. En effet, elle pourra se faire seulement si l’Assemblée et le Sénat s’accordent. Si cette condition est remplie, Emmanuel Macron pourra choisir d’organiser un référendum ou de réunir le Parlement en congrès, pour procéder à une possible révision, si le « Oui » l’emporte… Celle-ci pourrait d’ailleurs peser lourd lors des prochaines élections présidentielles.

Source: Lire L’Article Complet