Maine-et-Loire : il avait tenté d'empoisonner sa femme au Lexomil, un retraité condamné à 12 ans de prison

« Je voulais simplement qu’elle dorme », s’est défendu Patrick Ferrand, 69 ans, auprès des enquêteurs. Il assure ne pas avoir voulu tuer sa femme lorsqu’il lui a fait ingérer une dose mortelle d’anxiolitique en écrasant une vingtaine de cachets dans son jus d’orange.

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Des dizaines de cachets écrasés la veille

Vendredi 14 avril 2023, au terme de son procès à la Cour d’assises du Maine-et-Loire, découpé en deux jours d’audiences, il a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle pour avoir tenter d’assassiner Martine Ferrand, sa conjointe, en 2019. Celle-ci avait émis le souhait de le quitter, car leur relation s’était dégradée, après 40 ans de vie commune.

Au matin du 16 mai 2019, la victime avait été admise en réanimation au CHU d’Angers. Les résultats de son bilan sanguin montraient une forte concentration d’un actif du Lexomil. Son époux, à qui un médecin avait prescrit ce médicament relatait Ouest-France, en avait dissimulé sous forme de poudre dans la brique en carton de son jus de fruits.

« C’était pour la faire taire quelques heures, pour qu’elle ne me gueule pas dessus », avait minimisé Patric Ferrand auprès des forces de l’ordre, cité par Le Monde.

Le comportement du condamné étrillé par ses proches

Appelés à la barre, les enfants de l’accusé ont décrit un personnalité toxique de leur père, le qualifiant de  » manipulateur », de « pervers », de « menteur », de « jaloux » au comportement « violent » et « maltraitant », énumère ainsi le quotidien national. Libération, de son côté, relate l’alcoolisme de Patrick Ferrand, pointé du doigt pendant son procès, et l’impact nocif que cette dépendance a eu sur son mariage. 

Sa femme, qui a survécu grâce à l’administration d’un antidote aux urgences, s’est montrée abasourdie par cette tentative de féminicide préméditée : « Je ne comprends toujours pas comment un conjoint peut empoisonner sa femme après quarante ans de vie commune. »

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