L'homme soupçonné d'avoir empoisonné son ex-femme au mercure retrouvé mort en prison

L’homme mis en examen et placé en détention provisoire jeudi 26 janvier 2023 par un juge d’instruction parisien a été retrouvé mort dans sa cellule à l’isolement de la prison de la Santé à Paris (14e), dimanche 29 janvier.

Hafid B. était soupçonné de l’assassinat de son ex-compagne Catherine D., décédée après avoir souffert pendant de longs mois d’un empoisonnement au mercure. D’après Actu17, le prisonnier présentait une plaie au niveau de la gorge. Une enquête pour déterminer les causes exactes de son décès est en cours, confiée au troisième district de police judiciaire, a précisé le parquet de Paris au site spécialisé dans les faits divers.

Le détenu aurait utilisé un rasoir

Le site du Parisien, lui, précise que, selon les premiers éléments de l’enquête, le détenu aurait d’abord tenté de s’ouvrir les veines. Sans succès, il aurait ensuite tranché sa gorge à l’aide d’un rasoir. Une autopsie doit être menée ce lundi 30 janvier. Hafid B. aurait laissé derrière lui des lettres à l’attention de ses deux filles, désormais orphelines.

Le prévenu avait toujours nié les faits qui lui étaient reprochés. Lors d’une perquisition au domicile de son ex-femme décédée à petit feu, un chat mort avait été retrouvé dans le réfrigérateur, ainsi que deux flacons vides sur lesquels il était indiqué « Méthylmercure ».

Catherine D. décédée à l’hôpital après des mois d’agonie

En octobre 2022, Catherine D.avait été admise à l’hôpital parisien de la Pitié Salpêtrière après des maux de tête et une fatigue physique intense. L’état de l’entrepreneuse de 46 s’était ensuite aggravé, sans que les médecins ne parviennent à à comprendre les causes de sa condition inquiétante.

D’après Le Parisien, Hafid B. avait lui-même indiqué au personnel soignant que son ancienne compagne pouvait être victime d’une intoxication au mercure. Une hypothèse confirmée par des examens, puis par l’autopsie du corps de la mère de leurs deux filles. L’hôpital avait alerté les autorités quelques jours avant le décès de la victime.

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