Les Schtroumpfs reviennent à la télé pour plus d'aventures et de filles

  • Bandes dessinées, figurines, films américains… Les Schtroumpfs sont parmi les héros de BD les plus connus au monde
  • Vingt ans après le dessin animé culte de Hanna-Barbera, ils sont de retour à la télévision avec une série animée en 3D, produite par Dupuis et Peyo Production
  • La série se veut plus moderne pour sa réalisation, son humour et ses Schtroumpfs filles

De leur création et les premiers tomes par Peyo au dessin animé de Hanna-Barbera dans les années 1980 en passant par
les figurines cotées aux enchères et les films mêlant live et CGI, les Schtroumpfs font partie des héros de BD franco-belges les plus célèbres au monde. Après le succès des Schtroumpfs et le Village perdu au cinéma en 2017, les voilà de retour à la télévision avec une toute nouvelle série, composée de plus de 50 épisodes de 13 minutes et lancée dimanche à 8h15 sur TFOU.

Dans la lignée du dernier film 3D

Et petit et grand écrans sont liés, car « le projet de série est né dans le sillon du film 3D de Sony, confirme le réalisateur William Renaud, qui a également travaillé sur Calimero, Casper ou Titeuf. Les ayants droit de Peyo ont récupéré les droits avec l’idée de s’inspirer voire d’arriver au niveau du film, ce qui est déjà un sacré défi. » Esthétique, ton, humour… La série reprend certaines spécificités du Village perdu, tout en étant plus dans le cartoon et en gardant l’identité, les thématiques de la BD ».

Si Les Schtroumpfs ont connu deux adaptations belges dans les années 1960-1970, les plus célèbres, films et série, sont américaines. La nouvelle série est, elle, produite par Dupuis Edition & Audiovisuel et Peyo Productions, soit un retour à la maison, et une « French and Belge touch, selon William Renaud, qui permet d’aller plus loin dans un certain esprit de la BD, vers l’absurde ». Avec également la volonté de rendre l’univers plus moderne, plus actuel. « Cette modernité est d’abord technique, sur le design, la mise en scène, commente le réalisateur. La 3D permet d’obtenir des choses plus cinématographiques, plus visuelles. Chaque épisode est ainsi envisagé comme un mini long métrage, à tous les niveaux : aventure, cartoon, thématique, psychologique… »

Les Schtroumpfs historiques sont là… avec quelques nouveaux

La série ne propose d’ailleurs que des histoires inédites, complémentaires à la bande dessinée, mais toujours le même univers, le même village… les mêmes Schtroumpfs ? Schtroumpfs à Lunettes, Grognon, Costaud, Paresseux, Farceur… Ils sont tous là. « Les Schtroumpfs sont des mono caractères, tout en étant un groupe très solidaire, explique William Renaud. Nous avons gardé et cultivé cet esprit universel et intemporel. Il peut arriver qu’on isole un caractère d’un Schtroumpf pour explorer un sujet, comme un Schtroumpf qui veut dépasser ses peurs. »

Il arrive également que de nouveaux Schtroumpfs soient introduits, comme dans la bande dessinée. « On a par exemple le Schtroumpf tout court, un Schtroumpf qui n’a pas de nom et tout l’enjeu de l’épisode va être de lui en trouver un. Mais la série reste centrée sur les historiques, une quinzaine de Schtroumpfs que le public peut identifier et a plaisir à retrouver. »

Le village retrouvé des Schtroumpfs filles

Comme la Schtroumpfette. C’est la vraie nouveauté, et modernité, de la série. La Schtroumpfette n’est plus toute seule, elle est accompagnée d’autres Schtroumpfs filles : Saule, Tempête, Bouton d’or, Fleur de Lys. Découvertes dans Le Village perdu, elles ont le droit à leurs propres BD avec Les Schtroumpfs et le Village des filles, et sont intégrées à la série. « Il n’y a pas le village des filles à proprement dit, précise le réalisateur, car en termes de travail et de budget, cela faisait beaucoup pour la première saison, avec déjà le village des Schtroumpfs, la forêt, la maison de Gargamel. Mais elles viennent régulièrement et participent activement aux histoires. »

La Schtroumpfette a elle-même beaucoup changé, comme lorsqu’elle s’entraîne au Schtroumpf Fu en tenue de Kill Bill. « Comme elle a longtemps été la seule fille du village, il était essentiel de lui donner une part plus importante, de ne pas la réduire à une caricature. Elle est multifacettes, plus volontaire, plus complexe. Et donc plus présente. »

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