Les plus belles photos animalières de l'année récompensées par le Wildlife Photographer of the Year
Chaque année depuis 1964, le Wildlife Photographer of the Year récompense les plus belles photos d’animaux. Il est considéré comme l’un des plus prestigieux concours de photographie au monde. Les gagnants ont la chance d’être exposés au Musée d’histoire naturelle de Londres. Et cette année encore, la compétition a atteint un très haut niveau avec des clichés à couper le souffle. Maxisciences vous dévoile les grands vainqueurs, catégorie par catégorie.
Le « grand prix de la photo animalière de l’année »
Il est attribué à Sergey Gorshkov. Ce photographe russe a capturé un incroyable portrait d’une tigresse dans le parc national de la Terre du Léopard en Russie. Un cliché d’autant plus beau que ce « tigre de l’amour » est une espèce qui a bien failli disparaitre il y a peu de temps et qui est toujours en voie d’extinction. Cette photographie a également remporté la catégorie « Animaux dans leur environnement ».
Le prix du « Jeune photographe de l’année »
Il est attribué à Liina Heikkinen. Cette jeune Finlandaise n’est âgée que de 13 ans et pourtant elle montre déjà un grand talent dans ce domaine. Sa photographie d’un renard sur l’île de Lehtisaaria a bluffé le jury.
Le prix « Sous l’eau »
Il est attribué à Songda Cai. C’est en plongeant près des Philippines qu’il a croisé ce calmar diamant qui mesure à peine plus de six centimètres.
Le prix « Environnements terrestres »
Il est attribué à Luciano Gaudenzio. Le Wildlife Photographer of the Year ne récompense pas que les clichés d’animaux. Cette catégorie montre les richesses de notre planète et l’Italien l’a bien compris. Il nous propose ici une coulée de lave de l’Etna en 2017.
Le prix « Comportement : Invertébrés »
Il est attribué à Frank Deschandol. Cocorico ! Il est le seul Français primé dans cette compétition. Ce photographe animalier basé en Normandie avait déjà été nommé en 2019 pour son cliché d’abeilles solitaires au repos, alignées sur un brin de blé. Cette fois encore, il s’intéresse aux insectes et plus particulièrement aux guêpes.
Le prix « Photojournalisme sur la faune sauvage : Image unique »
Il est attribué à Kirsten Luce. Cette photographie a été prise dans un cirque russe de Kazan, en Russie. Il s’agit du Circus on Ice, souvent pointé du doigt pour le traitement infligé à ses animaux, notamment ses ours polaires, dont l’un d’eux est ici muselé.
Le prix « Comportement : Amphibiens et Reptiles »
Il est attribué à Jaime Culebras. Cette grenouille de verre déguste une petite araignée, en équilibre sur une branche. Un instant de vie touchant, d’autant plus parce que cette espèce, récemment découverte, est déjà en danger d’extinction.
Le prix « Portrait animaux »
Il est attribué à Mogens Trolle. Ce Danois spécialiste des primates a pris ici le portrait d’un singe nasique, connu pour son nez proéminent. Ce singe n’est présent que dans le Labuk Bay Proboscis Monkey Sanctuary, sur l’île de Bornéo.
Le prix « Plantes et champignons »
Il est attribué à Gabriel Eisenband. C’est au Ritak’Uwa Blanco, l’un des plus hauts sommets des Andes, en Colombie, que le photographe a immortalisé cette contrée qui semble tout droit venue d’une autre planète. Des fleurs jaunes dénotent avec un décor féérique et une ambiance post-apocalyptique.
Le prix « Comportement : Oiseaux »
Il est attribué à José Luis Ruiz Jiménez. Voici une jolie photo de famille de grèbes huppées. L’un des parents nourrit son petit avec un poisson fraichement capturé. Un bel instant de douceur comme la nature en propose souvent.
Le prix « Comportement : Mammifères »
Il est attribué à Shanyuan Li. Le photographe a réussi l’exploit de réunir sur un seul cliché toute une famille de chats de Pallas. Et ça n’est pas une chose aisée. Cette espèce est très rare et ne vit que dans des régions reculées d’Asie Centrale. Cette photo qui vaut de l’or est le résultat de… six ans de travail, rien que ça.
Le prix « 10 ans et moins »
Il est attribué à Andrés Luis Dominguez Blanco. Et voilà un nouveau jeune talent de la photographie animalière. Ce jeune Espagnol a saisi l’instant parfait où un petit passereau a atterri sur une tige, la pliant légèrement.
Le prix « Faune sauvage urbaine »
Il est attribué à Alex Badyaev. Sachez qu’un biologiste aussi peut faire du télétravail. C’est le cas de cette homme qui a pu profiter d’un nid de moucherolles de ravins juste sur sa maison pour remporter ce prix.
Le prix « Photojournalisme sur la faune sauvage : Récit »
Il est attribué à Paul Hilton. Ce photojournaliste souhaite dénoncer l’exploitation des animaux à travers ce cliché pris sur un marché à Bali. Ce petit macaque à queue de cochon attend d’être vendu, à un particulier, à un zoo ou même à un laboratoire.
Le prix de « l’Étoile montante du Wildlife Photographe of the Year »
Il est attribué à Alberto Fantoni. L’Italien succède au Français Jérémie Villet en haut du podium de ce titre prestigieux. Son portfolio enrichi lors d’une journée sur une falaise de l’île San Pietro en Sardaigne a conquis le jury.
Le prix du public
Il est attribué à Robert Irwin. C’est peut-être l’un des prix les plus prestigieux qu’a remporté le fils de Steve Irwin, une star amoureuse des animaux en Australie surnommée « le chasseur de crocodiles ». Ce jeune photographe est lui aussi passionné par la biodiversité et a pris cette photo à l’aide d’un drone au nord du pays, alors qu’un incendie semble couper une forêt en deux.
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