Les meilleures recette d’Hélène Darroze

Hélène Darroze a obtenu en janvier 2021 deux étoiles décernées par le Guide Michelin pour le travail accompli dans son restaurant Marsan, à Paris. Quelques jours après elle décrochait le Graal : trois étoiles dans son restaurant londonien de l’hôtel The Connaught. Elle est membre du jury de la célèbre émission Top chef sur M6 depuis sept ans maintenant. Outre Marsan, son restaurant gastronomique, elle a ouvert Jòia, près de la Bourse à Paris. Ici, la cuisine et la décoration invitent au partage et c’est peut-être le lieu qui lui ressemble le plus.

Une cheffe hyperactive et positive

Celle qui a choisi comme devise « si ce n’est pas le bonheur ça y ressemble » pour guider sa vie – désormais précédé d’un hashtag sur son compte populaire Instagram suivi par près de 580 000 personnes – est l’image même de la générosité et du positivisme. Des contraintes et des obstacles, elle a fait des objectifs et des réussites. Sa confiance absolue en la vie l’a aidée à adopter en maman solo deux petites filles au Vietnam. Mère attentive, fidèle amie, cuisinière au sommet, passant des fourneaux aux écrans de télé, sans cesse dans les projets… Elle n’arrête pas. Si on se demande comment elle arrive à tout gérer, elle vous répondra avec son accent chantant que cuisiner est sa passion et qu’elle n’a jamais l’impression de travailler. Dans son premier ouvrage, elle écrit « cuisiner c’est vivre, vivre c’est cuisiner ». Un début d’explication sans doute…

Un début loin des fourneaux

On a souvent dit qu’Hélène a appris la cuisine avec Alain Ducasse, l’histoire n’est pas tout à fait exacte. À 23 ans, elle quitte ses Landes natales après avoir été diplômée de Sup de Co Bordeaux pour Monaco, où elle travaille pour le grand chef. Mais elle est dans les bureaux pendant trois ans. Le chef, avec toute son intuition, l’encourage à passer derrière les fourneaux. Elle revient alors à Villeneuve-de-Marsan dans l’auberge familiale et c’est là qu’elle apprend la cuisine. En 1999, elle se jette à l’eau et arrive à Paris pour ouvrir son propre établissement. La suite on la connaît ou presque : travail, abnégation, challenges, allers-retours entre Londres et Paris… Un parcours à la route parfois sinueuse, mais toujours belle.

Dans la cuisine d’Hélène Darroze

En bonne Landaise, Hélène ne cuisine jamais sans graisse de canard, qui remplace dans sa cuisine l’huile et le beurre. Elle a aussi dans son réfrigérateur ou ses placards : du piment d’Espelette qui lui rappelle sa région de cœur, des herbes parce que cela embellit la cuisine, et toujours de l’estragon pour son empreinte forte et odorante, du miel pour la cuisine ou à tartiner, des confitures de Christine Ferber, sa grande amie pâtissière et confiturière en Alsace — elles sont les meilleures du monde — du parmesan, « plus pour les filles que pour moi », avoue-t-elle, des olives à croquer quand on veut, du miso pour préparer des soupes ou à mélanger avec un peu de soja pour badigeonner du cabillaud avant de l’enfourner, des œufs, qui sauvent de tout, des pâtes sèches, tout simplement parce qu’elle n’aime pas les pâtes fraîches.

Conseils aux futures cuisinières

“En cuisine, dans un univers encore profondément masculin, il ne faut pas essayer d’être une autre, ni de se mesurer aux hommes sur le même terrain. Femme, il faut le rester avec toute notre sensibilité, qui est aussi notre force. Soyez vous-même, vous êtes votre meilleur atout. “

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