Les conséquences de la prématurité sur le développement des enfants

Plus d’un tiers des enfants nés prématurément présentent, à l’âge de 5 ans et demi, des difficultés dites mineures dans les domaines moteurs, sensoriels, cognitifs, ou du comportement, selon une étude de l’Inserm. Et sur la scolarité ?

Quel est l’impact de la prématurité sur la scolarité des enfants ?

Selon les chercheurs, la scolarité des enfants doit être adaptée, particulièrement pour ceux dont la prématurité est importante. En effet, 93% des enfants modérément prématurés étaient scolarisés dans des classes ordinaires (sans soutien spécifique), contre 73% des enfants nés extrêmes prématurés. L’Inserm note par ailleurs que « plus de la moitié des enfants nés extrêmes prématurés, un tiers des enfants nés grands prématurés et un quart des enfants nés modérément prématurés bénéficiaient d’une prise en charge de soutien au développement (orthophonie, psychomotricité, ou encore soutien psychologique, etc.) ». Toutefois, 20 à 40% des enfants avec des difficultés sévères ne bénéficiaient pas de soutien.

Quel suivi pour les enfants prématurés ?

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L’environnement dans lequel grandi l’enfant est également important. L’Inserm recommande qu’un accompagnement coordonné, médical, éducatif et social soit proposé aux familles. « La poursuite des analyses sur les liens qui existent entre le développement à 2 ans et le développement à 5 ans ½ devrait permettre de mieux comprendre comment améliorer le suivi de ces enfants » ajoute l’Inserm. Enfin, les chercheurs tiennent à rassurer les parents et soulignent que le cerveau de l’enfant est en pleine évolution à cet âge. Par conséquent, « les difficultés observées peuvent être prises en charge et accompagnées, sous réserve qu’elles aient été bien identifiées et les parcours de soins optimisés ».

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