Les bienfaits de la vitamine E
Essentielle pour notre santé, la vitamine E détient plus d’une corde à son arc et promet même d’être bénéfique pour préserver la jeunesse de notre peau. Zoom.
Au même titre que ses homologues A, D et K, la vitamine E, aussi nommée tocophérol, est une substance organique liposoluble – qui se dissout dans les graisses – essentielle au bon fonctionnement de l’organisme. Mais pas que ! On fait le point avec Irène Le Gall, directrice de la communication chez Solgar qui nous éclaire sur les bienfaits de cette vitamine encore trop peu connue et dont on est tous déficitaires. En effet, « l’apport alimentaire optimal en vitamine E – 200 UI soit 135 mg par jour – n’est pas atteint par la population français », indique l’experte.
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Vitamine E : à quoi sert-elle ?
Liposoluble et antioxydante, la vitamine E joue un rôle élémentaire sur notre système cardiovasculaire. Elle protège à la fois les graisses circulantes dans notre corps et les membranes cellulaires de notre organisme (très riches en acides gras) des méfaits des radicaux libres (pollution, stress, tabac…) évitant donc leur oxydation. Ainsi, grâce à l’action de la vitamine E, le risque que les graisses circulantes (comme le cholestérol) se déposent sur les parois de nos artères et les bouchent est considérablement réduit. D’autre part, nos membranes cellulaires conservent leur fluidité et protègent l’intégrité de nos cellules qui, elles, restent intactes.
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Les propriétés de la vitamine E pour la beauté de la peau
En plus d’avoir une action certaine sur notre organisme et donc sur notre santé, la vitamine E détient des vertus cosmétiques non-négligeables notamment pour la peau de notre visage et de notre corps. À commencer par ses propriétés antioxydantes qui agissent, comme on l’a vu, sur les membranes cellulaires de notre épiderme. Ainsi, la vitamine E, de par une action protectrice empêche les radicaux libres – connus pour accélérer le vieillissement prématuré de la peau – de pénétrer dans nos cellules. Elle a donc des vertus anti-âge certaines et l’industrie cosmétique l’a bien compris en nous proposant une multitude de soins à base de vitamine E. De plus, cette vitamine aide à stimuler la production de collagène, protéine responsable de l’élasticité de la peau, pour un effet anti-rides assuré. Enfin, appliquée localement sur notre épiderme, elle pourrait avoir une action cicatrisante. D’ailleurs, la spécialiste nous souffle une petite astuce beauté : « les capsules des compléments alimentaires (habituellement prises en cure, ndlr) peuvent être percées et utilisées directement sur la peau pour la cicatrisation ou même mélangées à une crème de soin pour des bénéfices antioxydants directs sur la peau ».
Où trouver de la vitamine E ?
Si certaines vitamines d’origines naturelles ne présentent aucune différence avec leur homologue synthétique, la vitamine E fait exception. En effet, « pour une meilleure efficacité et une bonne assimilation par notre organisme, il est essentiel de privilégier une vitamine d’origine naturelle comme la D-alpha tocophérol ». Elle existe sous forme de compléments alimentaires à consommer en cure de 2 à 3 mois, mais aussi dans certains aliments qui boostent l’immunité. Contenue dans les corps gras, la vitamine E se retrouve notamment dans les huiles végétales (huiles de soja, de tournesol et de noisette par exemple), les margarines à base d’huile, les fruits secs oléagineux que représentent principalement les amandes, les noix et les noisettes et enfin les graines ou germes de céréales complètes. Mention spéciale pour l’huile de germe de blé qui « est l’une des rares huiles présentant suffisamment de vitamine E pour protéger ses propres acides gras et pour apporter un peu plus à notre corps via l’alimentation », insiste la spécialiste. Verser donc un filet de cet ingrédient dans nos salades pourrait être un bon début pour contrer notre déficit !
Carence ou surplus en vitamine E : des dangers ?
Souvent liée à des maladies causant des troubles d’absorption des corps gras comme la maladie cœliaque ou encore la maladie de Crohn, la carence en vitamines E, bien que nous en soyons tous déficitaires, n’est que très rare dans les pays développés. Et même si elle intervenait, elle se manifesterait sur le long terme. On peut néanmoins prêter attention aux signes précurseurs : vieillissement prématuré de la peau, accumulation des graisses circulantes et donc d’artères bouchées. A contrario, il n’existe pas d’hyper toxicité causée par un éventuel surplus de vitamine E selon la spécialiste. « Un peu comme le magnésium, le corps en a tellement besoin que la vitamine E va trouver sa place dans notre organisme, dans nos membranes, dans nos muscles. »
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