Le Saut Hermès, la prestigieuse compétition équestre débute aujourd’hui à Paris
- Le cheval, “premier client d’Hermès”
- Le Saut Hermès, entre compétition et spectacle
- La transmission à l’honneur avec les Talents Hermès
C’est “une treizième édition intense et passionnante”, que promet le communiqué de presse publié par la maison Hermès, à quelques jours de l’ouverture de son Saut, compétition équestre de prestige.
Cette année, elle se tient du vendredi 17 mars au dimanche 19 mars 2023. Un week-end durant lequel le Grand Palais Éphémère, future scène des JO 2024, devient le théâtre d’épreuves hippiques majestueuses. 13 200 spectateur.ices sont attendus sous la nef du lieu événementiel.
Car y sont réunis chaque année (traditionnellement au Grand Palais, fermé jusqu’en 2024 pour travaux), depuis 2010, (sauf en 2020 et 2021, lors du plus fort de la pandémie) la crème de la crème des cavalier.es professionnel.les internationaux.
En 2023, “ils s’élanceront sur les parcours d’1,45 m à 1,60 m, dessinés par le chef de piste espagnol Santiago Varela Ullastres”, annonce la maison de luxe. Au total, pour cette nouvelle édition du Saut Hermès, ce seront 61 sportif.ves et leurs montures qui s’affronteront en Jumping CSI 5* (saut d’obstacles au niveau de difficulté le plus élevé) et 20 espoirs du sport hippique, dans les épreuves des “Talents Hermès”.
Le cheval, “premier client d’Hermès”
Aux origines du Saut, c’est une histoire intrinsèquement liée au monde équestre qui nourrit la maison Hermès.
“Depuis 1837, Hermès transmet de main en main des trésors de savoir-faire. Le métier équitation, dont le cheval est par essence le premier client, veille au développement des selles en assurant le recrutement et la formation d’artisans selliers. Qui sème le temps récolte l’excellence”, reprend la brochure de l’événement.
Le site de la marque, qui en a fait son emblème, précise que tous ses équipements équestres sont dessinés en collaboration avec ses partenaires vétérinaires et cavaliers pour offrir confort et liberté de mouvement au cheval en toutes conditions.
“Ouvert au public, le Saut Hermès au Grand Palais célèbre le cheval dans toutes ses expressions, à travers des ‘Fantaisies équestres’ mêlant au sport la culture et le savoir-faire”, annonçait Eurosport, à quelques heures de la première édition, en 2010.
« Hermès, c’est un concours qui se détache un peu par son cadre, incroyable, exceptionnel. Quand on arrive ici pour la première fois, on est complètement ébahis », commentait le cavalier français Patrice Delaveau, au Point, en 2018.
Le Saut Hermès, entre compétition et spectacle
Imaginé par Hermès et ses partenaires historiques – GL events et la Réunion des musées nationaux – c’est un Jumping international CSI 5*, labellisé par la Fédération équestre internationale et la Fédération française d’Équitation, qui fait vibrer le 8ème arrondissement de Paris depuis plus d’une décennie.
Pour rappel, il existe cinq niveaux de CSI, allant du 1* (niveau le plus faible) au 5* (niveau le plus élevé, où la hauteur des obstacles peut atteindre les 1m60).
Trois jours durant, les sportif.ves prendront part à différentes épreuves dans l’espoir de participer au point d’orgue du week-end : le Grand Prix Hermès, remporté l’année dernière par le Français Kevin Staut, comme le relayait alors Le Figaro. “Un cheval par cavalier, Barème A au chronomètre avec barrage, Obstacles de 1,60 m. La hauteur des obstacles et l’exigence technique en font l’une des épreuves les plus difficiles au niveau international”, reprend la maison Hermès dans la brochure de l’événement.
Mais au-delà de la compétition, c’est aussi le spectacle que viennent chercher les aficionados du Saut, souvent en famille. Ainsi, un show équestre clôt chaque journée d’épreuves. Pour l’édition 2023, ce sont Manolo et Camille, artistes et cavaliers du Théâtre du Centaure qui “proposent une création originale née d’une rencontre inédite, il y a dix ans, au cours d’un voyage transalpin avec les cavaliers Butteri, meneurs de troupeaux de la région de Maremme (Italie)”.
La transmission à l’honneur avec les Talents Hermès
Si l’excellence et la transmission sont les valeurs maîtresses de la maison Hermès, ces dernières se retrouvent dans l’organisation de la compétition des Talents Hermès, lancée en 2011, pour mettre en lumière la nouvelle génération de cavalier.es. âgé.es de moins de 25 ans.
Les 20 talents de cette année fouleront la piste parisienne parrainé.es par les cavalier.es du circuit CSI 5*. “La France pourra compter sur Jules Orsolini et Alice Lainé”, annonce la maison.
En 2023, parmi les 61 sportifs en lice, quinze sont des femmes, dont Edwina Tops-Alexander (AUS) gagnante du Grand Prix Hermès en 2017 ou encore les Françaises Mégane Moissonnier (25 ans) et Jeanne Sadran (22 ans).
Enfin, dernier événement qui clôturera cette édition XXL (pas moins de 140 box ont été installés sur le Champ de Mars) : le dernier tour de piste d’Hermès Ryan.
“Cheval de légende », celui qui a remporté deux fois le Grand Prix Hermès (2018 et 2019), monté par le champion Simon Delestre, a pris sa retraite internationale en 2022. Un hommage lui sera rendu dimanche après-midi, alors que son ancien cavalier tentera, peut-être, de briguer un troisième sacre.
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